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Nature morte
Le désert australien, les plaines arides et le ciel bleu à perte de vue, seulement séparé par des vagues de chaleur étouffantes et des volutes de poussière ocre voltigeantes, avant de se rejoindre,...
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le 18 juil. 2015
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SensCritique>Films>Comédie dramatique>Le Pays où rêvent les fourmis vertes>Critiques>Avis de YgorParizel
Le Pays où rêvent les fourmis vertes par Ygor Parizel
Après le tournage démentiel de Fitzcarraldo, Werner Herzog avait certainement le désir de réaliser et produire un long-métrage plus sage. Avec cette histoire d'une "lutte" entre des membres d'une communauté aborigène et une entreprise minière à propos d'une terre contestée, Herzog se permet de faire dans la comédie mais avec de nombreux passages sonnant très documentaire, dans les transitions. Le ton est pittoresque jusqu'à l'absurde avec ces personnages aborigène très drôle par leur spiritualité naturelle quasi surréaliste, comme lors des scènes du procès dans la deuxième moitié avec comme point d'orgue le témoignage du muet. Le film est amusant mais loin d'être dénué de réflexion philosophique sur la Nature, sur l'Humain jouant sur la dychotomie entre les blancs, bureaucrate pensant que tout à un prix et les noirs qui vivent dans un monde en parallèle dans lequel il faut protéger les rêves des fourmis.
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le 24 nov. 2022
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