Koh-LantaLanvin + La Chasse aux trésors&ses hélicos + Black Mirror+ Hunger Games +Aliens?

"Dieu bénisse Monsieur Ascona"..."C'est la dure loi du sport" (crie le présentateur guru joué par Michel Piccoli)

L'ex-star de télé réalité Steevy Boulay a hélas survécu à sa piscine où quelques pêcheurs à coups de pagaie auraient donné du piment à cette télé-réalité, énorme succès télé 20 ans après le film visionnaire d'Yves Boisset.

Film qui me fait penser que Koh-lanta serait plus fun aussi si mis en scène par Troma Entertainment où les candidats perdants l'épreuve des poteaux s'empaleraient sur leur putain de pieux en mer.

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Son fond n'a pas vieilli du tout, bien au contraire.

Un film et des scènes qui me font désormais penser à beaucoup de séries et films:

"Regardez mes amis, comme elle est émouvante" Michel Piccoli en direct à la télé, en zoom avant, puis gros plan...dit comme le "ÔÔ...Elle a son petit menton qui treâmble" de Philippe Noiret en direct à la télé, en zoom puis gros plan, dans 'Masques' en 1987 de Claude Chabrol.

• comme les personnages de Ken Loach, le mari est ici motivé par l'argent: mais c'est encore à cette époque et, dans son cas, de l'argent pour satisfaire leurs envies de loisirs et pas le besoin de remplir le frigo comme désormais chez Loach..dans 'Sorry we missed you', ils sont pas motivés par l'envie de voyages...ici, Gérard Lanvin crie clairement: "j'en ai marre qu'on bronze devant des affiches"...ce sont des pubs qui le rendent malheureux de ce qu'il a ...sa femme bosse, ils mangent, ils sont amoureux, baisent...ça a satisfait et suffi à nos ancêtres pendant des millénaires. Puis la pub arrive et le benchmarking et habitude de comparer nos vies à celles des autres...
• ...amusant d'ailleurs quand on a vu la gentillesse du personnage en coulisses avec sa femme, d'entendre l'erreur que fait une téléspectatrice paranoïaque et misandre comme il en pullule désormais (moins que des misogynes quand même): elle crie, "Avec son air, j'ai su qu'il faisait souffrir les femmes" (sic)
• les téléviseurs de poches portable et à énergie solaire qu'ont chaque personnage, dont les chasseurs, préfigurent ceux de James Cameron dans Aliens II (1986), 3 ans plus tard...où on verra aussi les Point de Vue de chacun des membres de l'équipe aussi de chasseurs.
• Prédator (1987), le chasseur aussi, aura aussi un petit écran aussi sur son bras 4 ans plus tard
• la mini voiture est un bel hommage à celles de 'L'or se barre' (1969; Yves Boisset, cinéphile, avait 29 ans et a du se régaler de les voir sur grand écran).
• les supers scènes de course poursuite dans le métro et ses couloirs avec glissade dans escaliers et caméra courant et glissant aussi, sont 2 ans avant celles 'Subway' (1985)
• les courses-poursuite dans les galeries marchandes avec putes, dans des couleurs rouge rose vert me rappellent les couleurs et contexte de la mort de la pute à serpent aussi dans les vitrines de magasin quasi la même année dans 'Blade Runner' (1982)
• il se fait distraire par une enfant à couettes...dans le cadre d'une fenêtre...un vrai tableau cette scène...genre 'M le maudit'? ...Jean-Claude Dreyfus (tout maigre) lui tire alors dessus du toit...ces toits, ces ruelles proches, et leurs ombres me rappellent sans doute à tort l'hommage à Fritz Lang par Woody Allen, 'Ombres et brouillard'.

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Mon plan préféré:

• à 1h10, il y a un très court plan, un très court moment au sein d'un plan, qui aurait du être l'affiche...un moment sans effets spéciaux ou post-production, mais qui marque la rétine comme sans doute 'Tron' la même année: le fuyard est dans un tunnel sur fond de gaz lacrymogène tout gris, mais cette figure quasi centrée, apparait quasi dans un autre mini tunnel virtuel, un tunnel dans un tunnel...formé par deux rayons laser blancs au plafond (en fait deux rangées blanches de lumières) et un autre rayon laser blanc au sol (un marquage au sol blanc vif)...c'est quasi une scène de jeu vidéo genre Metro Last Light (30 ans plus tard).
• Ce n'est pas insulter Yves Boisset que de deviner dans cette super scène de brouillard/métro/fuite d'une menace, qu'il a vu 'Fog' de John Carpenter 2 ans plus tôt.

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Le message révolutionnaire et rebelle du film, qu'on a récemment entendu en France, étant dans son cri:

"Vous trichez?!...je vais alors continuer avec mes règles"

(Film revu grâce au site Ina Madelen que m'avait signalé Toshiba sous mon texte sur un film Suisse, une autre rare merveille, 'Le Soldat Laforêt' de Guy Cavagnac).