Paris 1967. Jean-Luc Godard, le cinéaste le plus en vue de sa génération, tourne La Chinoise avec la femme qu'il aime, Anne Wiazemsky, de 20 ans sa cadette. Il se marie avec la jeune Anne, sous l'emprise de son charisme et de son génie. Pourtant, la mauvaise réception du film par le public et les critiques vont conduire JL Godard à renier tous ses films et à s'engager politiquement en tant qu'artiste maoïste. Poursuivant désormais des idées farfelues, tenant des discours contradictoires, l'irrévérencieux JL Godard vit une crise existentielle et artistique qui vont mener en péril sa relation amoureuse et sa carrière.
Dans ce film savoureux, Louis Garrel nous livre une prestation inoubliable d'un Jean-Luc Godard imprévisible snobinard, artiste tourmenté ridicule et talentueux au goût prononcé pour la provocation et l'ironie.
L'arrogant et impertinent personnage campé par Louis Garrel fait tout le charme de ce film, qui, bien que sympathique, peine à captiver tout le long. Comme le dirait si bien mon père, le mieux est l'ennemi du bien. Si seulement, le réalisateur avait coupé une vingtaine de minutes, le film serait un pur chef d'œuvre.
Sans aucun doute, un film mordant et truculent à regarder pour les prestations de ses acteurs !