Guy Ritchie est profondément attaché à son pays et cela se voit directement à sa filmographie. Après l'époque contemporaine, l'époque victorienne voici venu le temps du Londres médiéval et d'une nouvelle adaptation d'un monument de la littérature anglaise. Evidemment le terme "médiéval" est à prendre avec des très très grandes pincettes puisque cette nouvelle version de la légende arthurienne est avant tout un film d'Heroic-Fantasy et reprend tout juste les grandes lignes du mythe. Puristes des livres d'histoire passez votre chemin. Passé ce cap, nous nous retrouvons devant un long métrage dans la grande tradition des films de Guy Ritchie transpirant de ce petit côté So British, et c'est bien là la grande attraction du film. A défaut d'avoir un scénario vraiment intéressant ou plutôt surprenant, c'est une joie de retrouver le côté "petit groupe d'arnaqueur" si cher à notre réalisateur transposé dans cet univers, servi par des dialogues qui se répondent du tac-o-tac toujours aussi tranchants. La mise en scène et la narration de Ritchie reste fidèle à elle-même, entre réalité et fiction, un procédé agréable mais qui convient légèrement moins à Arthur qu'à Sherlock Holmes. Finissons par le point faible du film, son montage, ultra rapide et charcuté, faisant l'impasse sur des éléments qui semblaient pourtant importants de l'accomplissement du personnage d'Arthur.
Ma critiqur complète sur mon blog: http://mesmotsen169.blogspot.fr/2017/05/le-roi-arthur-la-legende-dexcalibur_29.html