Affaire : Le Peuple contre Simba et compagnie
Présidé par Mr le Juge
📜 Acte d’accusation
Le Roi Lion est traduit devant la cour pour les chefs d’accusation suivants :
Intrigue trop simple pour un film dit « classique ».
Symbolique paternaliste un brin pesante.
Traduction française parfois maladroite.
🧾 Témoignages & Pièces à conviction
Le scénario
Une histoire claire : un jeune lionceau insouciant, un oncle machiavélique, un drame qui mène à la rédemption et à l’acceptation de la couronne.
➡️ Reproche de la cour : une certaine rapidité, mais elle permet à tous les spectateurs de suivre sans se perdre.
La mise en scène
Les plans sont fluides, certains même inédits pour l’époque. Disney frappe fort avec un classicisme qui n’a pas pris une ride en 31 ans.
La photographie
Chef-d’œuvre visuel :
Début flamboyant aux couleurs chaudes,
Plongée dans une lente agonie chromatique,
Résurrection finale dans des teintes encore plus intenses.
Mention spéciale : l’eau ! Un témoin de luxe.
Le son & la musique
Bruitages impeccables : fermez les yeux, vous êtes en safari.
Bande originale entraînante et culte.
➡️ Bémol : la VF parfois trop directe, moins travaillée que dans d’autres Disney (coucou Aladdin et son Génie swing).
Les personnages
Ils évoluent vite, parfois trop (Simba adulte aurait mérité plus d’espace narratif). Mais aucun n’est bâclé : même les seconds rôles sont mémorables.
Timon et Pumbaa : témoins star du procès, irrésistibles dans leur symbiose comique.
La symbolique
Un Simba insouciant rappelé à l’ordre par la lourde main du destin.
➡️ Interprétation de la cour : l’histoire d’un père sévère qui dit « les vacances, c’est fini », mais avec lions, hyènes et chants épiques en bonus.
⚖️ Verdict du tribunal
Après délibération, la cour statue :
Coupable… d’être un film un peu trop rapide.
Innocent et même acclamé… pour sa mise en scène, sa photographie, son univers sonore et son pouvoir d’envoûtement.
Sentence :
Un film à voir et à revoir, un classique intemporel qui séduit petits et grands. Même sans l’affect de la nostalgie, il mérite sa place au panthéon des Disney.