La savane entière s’incline devant le petit Simba, fils de Mufasa et futur roi lion. Dans l’ombre, l’oncle Scar lui prédit un autre destin.
La technologie inédite ne peut qu’impressionner. L’effet de réel est tel qu’un temps d’adaptation s’avère presque nécessaire. Entre le film d’animation et le documentaire animalier, la frontière disparaît. Ainsi, la gêne opère quelque peu quand l’animal devient clown ou se met à fredonner. Mais on rugit aussi d’un plaisir nostalgique qui nous ramène 25 ans plus tôt, quand le 43e long-métrage de Disney marque toute une génération. Afin de se rapprocher au plus près de l’original, toute envolée créative est évitée en faveur d’une fidélité plan par plan. Si la musique et les chansons ont été réenregistrées, avec l’ajout « spirituel » de Beyonce pour juste briguer l’Oscar, rythmes et paroles sont les mêmes. Pas de quoi bouleverser les fans qui auront l’impression de feuilleter le bel album photo d’un safari fastueux tiré sur du papier glacé.