Le ruisseau, le pré vert et le doux visage ? Trois éléments qui caractérisent le paradis selon la poésie arabe. Nous sommes en Egypte et le film de Yousry Nasrallah est on ne peut plus kitsch, du moins si l'on se réfère aux critères occidentaux. Mais il s'agit bien d'un héritier des grandes comédies, musicales ou pas, du cinéma égyptien des années 50 et 60. Un déluge de couleurs chatoyantes, de nourritures plantureuses et de chansons et danses orientales. Le cholestérol menace ! Il y a des éléments dramatiques aussi dans le film mais bel et bien noyés dans un déferlement de bonne humeur et de tolérance comme pour contrecarrer la morosité ambiante, surtout dans un pays où l'après révolution se révèle plus que décevante. On ne comprend pas tout des liens familiaux mais cela n'a qu'une importance relative qui passe après la tonicité de l'ensemble et sa touffeur ébouriffante.

Cinephile-doux
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le 28 déc. 2016

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