Pour une première c’est une première, attiré par le titre du film et sans réelle connaissance du synopsis j’ai décidé de regarder le sabre du mal pensant tombé sur un film de samouraï banal avec un héros prônant l’honneur au-dessus de toutes vertus. La surprise a donc été de taille quand j’ai découvert cet anti-héros, un « Vrai » anti-héros, alcoolique, menteur, violeur, tuant sans aucune raison (surement un enfant de chœur au passé difficile me diront-on). Notre personnage principal est perdu dans une ère qui n’a plus besoin de samouraï et s’adonne à l’ultra-violence de son art pervers celui de la « garde silencieux » dans le nihilisme le plus totale.
Malgré la puissance de son art pervers Ryunosuke comprend qu’il n’atteindra jamais le niveau des plus grands maitres d’escrime. Tourmenté par cette révélation et hanté par les fantômes de ses crimes passés Ryunosuke laisse son sabre prendre le contrôle de son esprit libérant ainsi sa rage meurtrière, fauchant tous les sabreurs présents, une fin sanglante à une vie sanglante.
Le film possède aussi une très belle photographie, des chorégraphies aux sabres parfaitement exécutés et des plans soigneusement travaillés dons une scène mémorable sous la neige.
De plus le scénario est plein de rebondissement bousculant l’arc narratif et le spectateur, de simple rencontre connectent les personnages faisaient apparaitre un tout parfaitement unifié.