Et puis, je me suis demandé ce qui me manquait dans ce dernier pour ne pas lui mettre 9.
Parce que le Samouraï est beau, classe, équilibré. Autant sur sa lumière, sublime, que sa photographie, son jeu d'actrice et d'acteur. Qu'il n'en fait ni n'en dit jamais trop. Que ces silences font du bien. Que ces tirades et ces punchlines pour conclure les scènes tapent dans le mille. Que le rythme est bon. Qu'il est agréable de voir des rôles féminins puissants, ne tombant jamais dans le cliché et le ridicule, à la fois sur le fond comme sur la forme. Au vu de l'époque, qu'il est agréable de savoir que ces dernières ne jouent pas un rôle de caution féministe ou antiraciste (un des seconds rôles important est joué par une femme noire). C'était simplement une volonté sincère du réalisateur. Il n'avait rien à prouver. C'est en cela, que Le Samouraï prouve à quel point il est bon, et qu'un 9 n'est vraiment pas démérité (pour le 10, il me faut au moins une larme qui coule sur ma joue).
Je m'en vais feuilleter la filmographie du réalisateur de ce pas !