La fin du voyage...

Après un revisionnage intensif de la saga « Le Seigneur des Anneaux », nous voici arrivés au dernier volet de cette saga mythique. Si je me suis souvent demandé quel film était mon préféré… maintenant je peux affirmer que ce sont les trois ! Car ces trois films forment un tout indivisible à mes yeux !

SCENARIO:
Nous reprenons l’aventure là où nous l’avions laissé : Frodon et Sam, accompagné par le sournois Gollum, se rapprochent de plus en plus du Mordor. Mais la menace que représente Sauron ne s’est pas atténuée pour autant. En effet Aragorn et ses compagnons se prépare à affronter l’assaut final des orcs qui font route vers Minas Thirit. La plus grande bataille de l’ère des hommes est sur le point de commencer !
Voici donc le point culminant de cette épopée épique. Si les deux premiers films nous avaient vendu du rêve par hectolitres, le final offert par « Le Retour du Roi » est le climax ultime qui nous permet d’affirmer haut et fort que cette trilogie est définitivement rentrée dans l’Histoire du cinéma. Tous les éléments mis en place précédemment trouvent leur conclusion dans une grandiose apothéose.
Les batailles sont encore plus titanesques que dans les deux autres films, les personnages (déjà bien développés dans « les Deux Tours ») sont encore plus attachants, les enjeux de l’histoire nous apparaissent comme plus importants que jamais, et les situations comme plus désespérées…
Il est intéressant de voir que « Le Retour du Roi » réussi l’exploit supplémentaire de mettre en avant toutes les émotions connues du cinéma, notamment : l’espoir, le rire, le chagrin, le doute, et même la peur (sérieux je plains tout les arachnophobes qui sont allés voir le film en salle le jour de sa sortie).

VISUEL :
Cela ne m’avait pas sauté aux yeux dans les premiers films, mais je me rends compte d’une chose : ce film est sorti dans la bonne période ! Les années 2000 étaient véritablement les plus propices pour une trilogie de cette envergure ! Elle n’aurait pas pu apparaître avant à cause des restrictions techniques, et elle n’aurait pas pu apparaître de nos jours dans un contexte où toute excuse est bonne à prendre pour faire du « Full-3D » (donc sans aucune maquette ni aucun effet de maquillage).
Vous vous en doutez sûrement, le visuel est aussi réussi que chez ses prédécesseurs… j’ai même l’impression qu’il a été revu légèrement à la hausse en trois films. Il y a énormément plus de figurants et donc énormément plus de maquillages et de costumes à confectionner. J’ose à peine imager le prix que tout cela a coûté à la production… mais si c’était pour arriver à ce résultat là : ça valait largement le coup !
Les effets spéciaux sont toujours irréprochables et je suis même sidéré de voir que beaucoup d’entre eux passent encore parfaitement bien aujourd’hui. Il y en a un en particulier qui m’a profondément marqué :

Sans oublier que c’est la première fois qu’on voit autant de maquettes dans un film. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’elles sont d’une qualité indéniable ! Je suis en totale admiration devant un tel travail.

ACTEURS :
Les personnages présents depuis le départ sont de retour au meilleur de leur forme. Ils ont tous quelque chose à accomplir et parviennent garder attentifs à ce qu’ils traversent.
L’amitié entre Frodon et Sam sera vraiment mise à mal dans ce récit, ce qui rendra celle-ci encore plus forte et plus belle. Franchement, des amis comme Sam on en trouve pas tant que ça, mais si vous en trouvez un vous serez l’être le plus chanceux au monde !
Quelques nouveaux personnages se greffent à cette épopée, comme Bélétor (le roi des c*nnards) ou le Roi-Sorcier d’Angmar (le roi incontesté de la badass-attitude). Mais, au final, les personnages intéressants à suivre sont ceux que nous avons pu découvrir dans « Les Deux Tours » et qui bénéficient d’un approfondissement agréable. Parmi ceux-là on pourra noter : Eowin, Faramir, Merry ou encore Pippin.

DEFAUTS ? :
- Le film ne sait clairement pas comment s’arrêter… C’est un défaut difficilement abordable car : certes le film aurait pu s’arrêter cinq fois mais chaque « nouvelle fin » est plus belle que la précédente…
- Le Roi-Sorcier, tout aussi badass qu’il est, semble arriver un peu au dernier moment dans l’intrigue.