Le Sergent noir
7.5
Le Sergent noir

Film de John Ford (1960)

John Ford en coach de fact-checking&debunking. Education à l'image. Dupont Lajoie.

(Liste de Mini remarques sans plan avec spoils; le résumé est sur la page SC).



"comme un garçon..."



Au delà de la question de l'esclave puis du noir dans la société Américaine, il m'a surtout paru contemporain au sujet de notre rapport à la vérité et aux infos.
Il semble défendre l'idée que la fin ne justifie pas les moyens.
Et bien sûr, celle qu'il faut se méfier des apparences.
Il forme à l'image et au montage:
Par exemple, le procureur coupe une scène où ça l'arrange, et fait dire tout le contraire au témoignage.
Bien plus tard il osera même couper un texte de loi, ne citant pas sa dernière ligne, lui faisant dire quasi tout le contraire aussi.

C'est un cliché de le dire, mais c'est hyper d'actualité, surtout aux Etats-Unis récemment.
Pour le procureur, après tout, pourquoi pas tout tenter pour atteindre ses fins? Genre "Qui ne tente rien n'a rien". Surtout s'il n'est pas sanctionné quand pris la main dans le sac de triturer un texte.
S'il n'est pas sanctionné, la leçon qu'il retiendra sera 'qu'il n'a donc rien à perdre' à tenter un sortie de route éthique. Sa culture étant "ça peut passer", ni vu ni connu.
Surtout si la partie adverse ne connait pas le texte ou pire, si les juges ne les connaissent pas non plus.
John Ford rappelle au passage l'importance de la formation des juges dans une vraie démocratie; ici, ils ne connaissent pas le texte, et un ne sait pas le lire...
Le Procureur a failli avoir les mains et voie libre pour saboter l'institution de l'intérieur (comme de nos jours aux Etats-Unis): son adversaire, l'avocat de la défense, tente de faire par les règles.
Comme quand il est militaire sur le terrain.


_____________☻Un film dont le dénouement (La scène qui m'a le moins convaincu) rappelle le commerçant de Dupont Lajoie. Denouement et dialogue, quasi bâclés, passés vite et dont je ne suis pas certain qu'il fût l'objectif et soucis essentiels du réalisateur?


On retrouve l'encore très contemporaine opposition entre modérés et radicaux:



(tu t'habilles comme tu veux) "Tant que tu fais tes prières et tu gardes tes distances avec les soldats, tu pourrais même monter ton cheval à poils" (que ça m'est égal)



_____________☻Quant à la forme, je redécouvre sans doute la roue, tant j'ai aimé: par exemple, il me semble percevoir un montage et des méthodes quasi 'sarcastiques' de la part du réalisateur?
John Ford a peut-être fini avec un seul oeil mais il a une force de suggestion extrêmement développée: même dans notre cinéma intérieur, il arrive à créer des images mentales par le hors-champ et le dialogue:
_par exemple, il nous laisse créer et visualiser la mort du fils de l'épicier et son cadavre méconnaissable (En autre hors-champ et beau second plan, le Sergent nettoie aussi la gare où la fille du fermier et témoin a trouvé le chef assassiné. Elle est ressortie et regarde au loin le train qu'on entend, on aperçoit la lanterne du sergent se déplaçant dans la gare comme dans une crèche éclairée de l'intérieure).
_plus provocateur, il nous fait visualiser une fille ado toute nue lorsqu'elle présente son père en religieux modéré car il lui dit en VO "tant que tu fais tes prières et gardes tes distances avec les soldats, tu monterais ton cheval toute nue, ça m'serait égal"
John Ford, le Messmer de la suggestion? Car ce "Lady Godiva" mentionné seulement en VO, donc "toute nue à cheval", et pas seulement "à califourchon" (la VF pudibonde) ,
nous fait apparaître sur notre écran intérieure l'actrice toute nue un court instant comme une des apparitions dans un Georges Méliès?
Ford/Messmer fait apparaître en un flash une sorte de Brigitte Bardot toute nue(connue en 1960), avec ses couettes et blondeur...elle apparait, contre notre grès, bien sûr.
Par cette blague du père racontée par son innocente fille, on le découvre croyant mais un religieux libéral, lui, modéré. Surtout face à une croyante locale plus sévère dans la scène du magasin.
C'est la femme du juge (une sorte de Betty White): plus radicale religieusement.
On note que ce père modéré sera la victime, Major Dabney. Est-ce un message de Ford?
Le religieux modéré, qui laisse sa fille faire du cheval à califourchon et s'habiller comme un garçon est tué.


Un film de 1960 qui me fait penser aux plateformes de 'Désintox' de 2021.
Car il 'apprenait' aussi, et déjà, à séparer le "vrai du fake" en respectant un code.
L' avocat de l'accusé,lui, essaye de respecter le "code de principes", comme dans sa vie de militaire:
_(France Info dit) "Nos journalistes débusquent les erreurs factuelles ou les mensonges des responsables publics et des politiques. Ils décryptent et déconstruisent les rumeurs et les informations mensongères. (...) Ils travaillent selon une méthodologie conforme au "code de principes" "


Sauf que John Ford est bien sur plus 'entertaining' et offre des moments plus beaux.
Ses 'leçons' semblent habilement perfusées: il n'est pas lourdingue(comme ce texte), pas sentencieux; ce n'est pas du cinéma que social mais aussi un western qui veut 'distraire'.
Il ne semble pas sacrifier le film au 'message'.
Par exemple, le témoignage de cette Billie Burke, sorte de Betty White est la première leçon visuelle: on la voit s'apitoyer sur la photo de la jeune victime, la regrettant puis en illustration de son même témoignage, on la voit la rencontrer chez l'épicier et elle n'approuvait quasi rien d'elle. Son langage corporel dénote totalement de son témoignage devant la cours. Elle ment.



"I walked into something none of us can fight"



_____________☻La plupart des scènes sont présentées comme des souvenirs de témoins parlant au procès
Mais certaines, rares, n'en sont pas car ils n'ont pas pu voir ou entendre la scène:
par exemple, la conversation entre les soldats et l'accusé quand ils le retrouvent à la gare, est hors procès. Ses camarades lui confirment qu'ils ne croient pas qu'il a tué quiconque mais lui demandent "pourquoi avoir fui?": car "C'est un combat que nous ne pouvons pas mener"
Cette scène n'est pas du procès , c'est peut-être plus Ford qui 'parle' puisque le seul témoin possible , l'avocat, a déjà quitté la pièce pour aller rejoindre la fille du fermier.
Je m'attendais d'ailleurs à ce qu'il soit filmé écoutant derrière la porte, afin de maintenir l'illusion que tout ce qui se dit au procès vient de témoin.
Plus tard, l'accusé partage les derniers moments d'un mourant, or personne n'est autour d'eux, l'avocat est alors bien trop loin, donc une fois encore, ce n'est plus la suite du procès.



"Vous parlez comme si la Terre Promise existe"
Intégrationnisme/assimilationnisme et Séparatisme?
Les noirs sont comme les juifs?
Cet émouvant mourant représente une branche plus dure du mouvement de libération noire: il dit à l'accusé qu'ils n'auraient pas du se battre "pour les blancs" et les aider.
Ce duo représente ce qui secoue(ra) la société Américaine: dans les années 1960 avec les divers mouvements Noirs Américains, pacifistes ou violents, du pasteur Martin Luther King, de Malcolm x ou des Black Panthers etc.
L'accusé réconfortant le mourant me semble représenter la version assimilationniste, il lui dit qu'ils ne se battent pas pour les blancs, mais pour "leur propre fierté".
Pour lui c'est leur éthique qu'ils représentent dans leur comportement et tes "trois filles seront fières de toi". Ce à quoi, le mourant lui reproche de toujours parler "du futur", d'une possible "Terre Promise".
John Ford choisit d'utiliser la formule "Promised Land": est-ce pour comparer le sort des noirs à celui de juifs?
La Terre promise est la « Terre d'Israël » promise par Dieu aux juifs?
Ou fait il allusion aussi au lopin de terre promis aux ex esclaves après la guerre de Sécession
: _"40 acres (16 hectares) de terre à cultiver et une mule pour traîner une charrue" .
(cf. Spike Lee qui nous le rappelle).

Guerre de Sécession à laquelle il est d'ailleurs aussi fait allusion lors du procès car on découvre que le juge a "volé une horloge pendant que ses hommes incendiaient" une ville (Atlanta).
La VF et les ST oublie le "vos hommes" du témoignage de sa femme.
Le juge se moque d'elle car elle est certaine de l'heure à laquelle elle a vu l'accusé sortir de la scène du crime...mais 'tu n'as jamais su l'heure qu'il était de tout notre mariage'...mais cette fois ci, elle tient l'info de l'horloge volée.
A cette occasion l'actrice passée pour une cloche, en imite très bien le battant, le personnifiant par des mouvements de têtes de droite à gauche. Donc sa femme fait bien la cloche.



Mais de ce petit gag et ces sourires, on retient un message à la Yves Boisset et Claude Chabrol: l'accusé est jugé par un voleur, un incendiaire.
Si un des juges est un ex-voleur (même si pendant la guerre), un autre juge est un peu illettré:
celui situé à l'extrême droite (épatant Judson Pratt, que je connais encore mal),
sympathique et fournisseur d'alcool, mais il a des difficultés à lire le code et livre pour vérifier les fadaises que tente le procureur révisionniste déjà des faits, et désormais du Code.
Code que sait heureusement suivre , lui, à la lettre l'avocat de la défense.
Le juge prend le livre des mains du neu neu et découvre que c'est le code des "Confédérés" mais "gardés tel quel" par les autorités gagnantes, comme indiqué en préface ajoutée.


Mais de ce petit gag et ces sourires dus à la mauvaise lecture et prononciation, on retient quand même un message sérieux: l'accusé est jugé en partie par des nuls ignorants, juges facilement manipulables si sans formation et surtout sans garde-fous.
(sur ce sujet, je conseille l'émission actuelle de John Oliver et Bill Maher qui décortiquent et démontrent que ces garde-fous sautent et s'affaiblissent en ce moment, avant les prochaines élections).


_____________
Le film est un grand duel d'hommes de loi aux méthodes et principes différents: j'ai aimé la scène où l'avocat de la défense arrive à sa table dans la tribunal et il est filmé par dessus l'épaule du procureur, comme un duel, mais leur deux armes alors sont leurs seuls gants blancs.
On note que celui des doigts de l'accusateur est flacide et pendolant,
alors que le défenseur, droit dans ses bottes et principes, a ses deux gants blancs immaculés fermement mis et serrées sur ses mains.
Les gants sont faits pour les mains, comme les principes pour les balances de la justice. L'accusateur qu'on découvrira s'arranger avec la vérité et la manière d'utiliser le livre de code est déjà léger et lent à respecter même le principe de gants blancs...
Il est négligent avec ses gants blancs.
Il sera négligent quand racontant des faits, les éditant et coupant à ses propres fins.
Il sera négligent quand citant le livre de Loi, éditant et coupant les articles.
Heureusement l'avocat de la défense connaîtra alors par coeur, comme un gant, sur bout des doigts, l'article cité et rappellera que l'objection relevée par le procureur ne s'applique "pas à l'avocat de la défense".
Visiblement l'accusateur savait qu'il mentait ou se trompait, mais il tentait quand même sa chance
pariant que les juges ne le sauraient pas, l'un d'eux chargé de lire l'article a en effet du mal à le
déchiffrer...on dirait qu'il découvre des hiéroglyphes. Je me répète mais c'est clé et actuel (aux Etats Unis, des chefs de Police sont parfois élus en fonction de leur 'popularité', pas nécessairement la connaissance des lois).
Ce n'est pas un détail, c'est clé.
L'actualité récente le rappelle.
Comme les raptors testant sans cesse les barrières et limites du territoire, les limites de la Démocratie et Justice sont sans cesse testées.
Par exemple, les Républicains ont tendance à toujours attaquer et tenter de passer à travers le filet juridique,
afin de profiter d'une faiblesse démocratique qui se présenterait.
Ici, SI l'avocat de la Défense n'avait pas connu le texte, l'accusateur gagnait même en ayant tort.
Et, SI le juge, ou un des juges (on pense à la Cours Suprême Américaine ) est plus faible, illettré ou moins informé, l'accusateur gagnait même en ayant tort.


**



Réseaux sociaux, les risques d’une justice parallèle:



**
La justice spectacle, les cancans etc.
Les femmes aux chapeaux et éventails en pleine chaleur s'agitant, et les haineux au fond,
sont tous presque filmés comme un gros troupeau, ou comme des insectes, des papillons, des mouches, des feuilles de différentes couleurs bruissant...la foule, le public, m'a semblé filmé comme une masse cliquetante, comme un 'Mimic' géant, une seule entité menaçante?
Le juge principale exige que les hommes les plus menaçant enlèvent leurs chapeaux et cigares.


_____________☻ Donc un film de 1960 qui peut servir d'éducation à l'image, au montage, aux fake news, aux phrases coupées et éditées pour leur faire dire tout le contraire.
(voir l'affaire Hillary Clinton, dont je ne suis pourtant pas fan, mais qui n'a pas insulté "tous les électeurs de Trump en les appelant 'les déplorables'",
mais seulement la minorité d'irréductibles violents, elle, irrécupérable, au contraire de "leur grande majorité" à qui il "faut parler et qui souffre", comme elle disait;
mais en coupant sa phrase, on lui a fait dire tout le contraire).


_____________Un an avant 'West Side Story': la défense des garçons manqués par l'hétéro cisgenre John Ford??:
Un film un peu LGBTQ+ avant l'heure...en défense des 'garçons manqués'?
Car la croyante coincée (qui ne veut jurer que sur un certain type de Bible), désapprouvait la tenue et comportement de garçon de la victime.
Lui reprochant de faire du cheval les jambes écartées.
Et pas assise sur le côté, les jambes bien serrées.
Ce qui rappelle la police iranienne reprochant à Marjane Satrapi de trop courir car "ça révèle alors" ses formes ("vous avez qu'arrêter de regarder mon cul").
ici, la tomboy à la 'West Side Story' lui répond que son père le lui autorise "tant qu'elle fait ses prières et gardes ses distances avec les garçons"...
De la même manière que le sergent noir et le mourant représentaient deux mouvements de noirs-américains,
ces deux personnages féminins dans cette scène représentent deux courant religieux encore tant d'actualité de nos jours, les modérés et les intégristes.
Toutes les deux prient et vont à l'église: une est plus « modérée », l'autre plus « radicale ».

_"quand votre père va t il réaliser que vous êtes une femme?"
La VF et les ST oublient le "Lady Godiva" et le remplacent par "Tu peux être à califourchon".
Lady Godiva choisie par John Ford est une espèce de Rosa Luxembourg/Guediguian/Loach, mariée à un super riche étouffant de taxes les pauvres dont elle se fait l'avocat auprès de son chéri, qui, excédé,
la met au défi de se balader à poils dans la ville en échange d'une baisse d'impôts pour ses gueux...et elle le prend au mot! Ou alors elle était furax comme le Professeur Tournesol qui avait mal compris Haddock dans 'On a marché sur La Lune' avant qu'il ne le traine pour lui montrer tous les équipements et le succès de ses recherches.
Sous le feu du défi du mari goguenard, la Godiva de John Ford, à cheval, a peut-être en colère froide traversé toute la ville nue, comme le Professeur Tournesol sur sa jeep a traversé toutes les installations sous le feu du mot 'zouave'...


_____________☻Amusant que la femme du juge appelée à témoigner d'un évènement passé ne peut déjà même pas retenir le nom du Procureur l'interrogeant: elle ne cesse de se tromper.
"Shattock...Haddock"? (c'est sans doute pourquoi j"ai pensé à mes Tintin dés le début).
_(elle dit) "J'ai connu un Capitaine Haddock, il s'occupait de nos poissons".


_____________☻L'accusé ne connait pas son nom: porte le nom de son ancien lieu de travail, son lieu d'esclavage d'où il a été affranchi par un Colonel (de "Rutledge Hall"/(intense Woody Strode, que je ne connaissais que de 'Spartacus' qu'il m'a totalement fait oublier.)
Un autre de ses collègues ne connait pas son âge, juste qu'il a vu enfant "le premier bateau à vapeur sur le Mississippi" (épatant Juano Hernández??) :



"...mais ça fait plus de 70 ans!...ça voudrait dire que vous en avez plus"
l'interrompt et lui conteste le Procureur sceptique (sans preuve non plus pour contester).
Donc en plus d'être un manipulateur de témoignage, de texte de loi, le voilà sceptique par principe.
De nos jours, il serait sans doute climato-scéptique? Très crédible 'Carleton Young', que je découvre et lui trouve un petit côté Pete Postlewaite que j'aimais beaucoup.



_____________☻Comme pour Dupont Lajoie et son faux accusé de viol et meurtre, et sa même foule brayarde et lynchante, c'est le commerçant le vrai coupable.
Le juge a alors bien raison de crier à la pause



"d'ouvrir et d"aérer" car on étouffe pas mal...
dans ce théâtre judiciaire...ce qui m'a ramené à nos tristes réalités du moment
https://www.gouvernement.fr/covid-19-pourquoi-il-faut-aerer-10-minutes-toutes-les-heures


PierreAmo
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le 12 janv. 2022

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