La fin de guerre approche et avec elle la libération de la France, un colonel allemand a bien l'intention de ne pas laisser derrière lui les œuvres pillées dans les musées français. Il planifie un train dans lequel il rapatriera toutes les toiles en Allemagne. On parle ici du combat de résistants non pas d'une confrontation avec l’ennemi pour libérer des hommes ou une ville, mais pour empêcher la fuite de l'art à l’extérieur du pays. Un combat qui semble tellement absurde et futile, quand on voit qu'il coute la vie à des hommes pour de simples peintures, mais l'art et la création c'est aussi la liberté et laisser partir ces œuvres c'est perdre de cette liberté. Le colonel pense être le seul à savoir l’apprécier et c'est pour cette raison qu'il ne veut pas laisser les toiles à des dégénérés qui ne savent pas l’apprécier à sa juste valeur. Alors même si le héros du film incarné par Burt Lancaster n'en n'a rien à foutre des peintures qu'il doit sauver, il sait l’opération d'importance, non pas pour lui mais pour les autres. Et pour tout ceux qui vont pouvoir apprécier ses tableaux dans le futur. Comme dans les autres films du réalisateur le noir et blanc est vraiment beau et les passages sont vraiment efficaces, c'est parfois stressant et les combats sont intense l'instant dans lequel la gare est bombardée on ressent la force des bombes. Ce n'est pas simplement des explosions foutues à l'écran, c'est l'impact des bombes que l'on sent. Le train aborde la guerre par un autre angle et en plus il est bien fait donc il est recommandé de le voir.