Le vieux fusil, j'ai du mal je l'avoue avec cette structure en flashback, qui nuit à l'efficacité très série B de la partie vengeance du film. Reste que Noiret y est impérial. Concernant ces très longs moments de flashback, ils apportent certes des éléments dans l'intrigue, mais qu'on aurait pu aisément déduire, peut-être avec plus de force, sans l'explication derrière. D'autant qu'il y a une séquence magnifique, qui aurait gagné encore en force à être la seule à évoquer ce passé, c'est celle où Philippe Noiret assiste au visionnage d'un film de vacances par les soldats nazis.
Mais si je trouve que le film en fait trop, il contient des séquences exceptionnelles : toutes celles mettant en scène la vengeance de Noiret sont efficaces, mais on retient particulièrement celle évoquée plus haut, celle où il parle aux partisans, et la fin bouleversante. Et puis il y a les décors, bien sûr.
Il n'y a pas à dire, on peut faire la fine bouche, mais Le vieux fusil, ça reste un très beau film.