Un sujet important qui méritait d’être mis en lumière.

Les violences sexuelles en temps de guerre sont aussi anciennes que la guerre elle-même. Mais ce que l’on sait moins, car peu relayé par les médias ou les victimes elles-mêmes, c’est que les victimes de viols ne sont plus seulement des femmes ou des enfants, mais aussi des hommes !

« Les viols en temps de guerre servent un objectif bien précis, détruire l'ennemi sans le tuer. C'est une arme redoutable et un immense tabou. »

Les réalisatrices Susanne Brahms & Mitya Churikov sont allées à la rencontre de ces hommes, victimes de tortures, sévices et agressions sexuelles. De l’Ukraine à l’Ouganda, du Congo, jusqu’en Bosnie-Herzégovine, ils prennent le courage de s’exprimer face caméra et racontent ce qu’ils ont subi, afin de faire reconnaître le viol comme étant une arme de guerre (dans certains pays, seuls les viols commis envers les femmes sont punis par la loi).

Le viol des hommes, une arme de guerre (2025) lève le voile sur des crimes de guerre méconnus et donc très largement impunis. Composé de témoignages poignants (lorsqu’ils racontent les sévices qu’ils ont subi notamment) où l’on découvre comment certains hommes deviennent doublement victimes malgré-eux (dans certains pays africains, les victimes de viols sont assimilés à des homosexuels et sont, par conséquent, rejetés de la société).

Un sujet important qui méritait d’être mis en lumière, afin que les victimes (hommes ou femmes), soient tous sur le même pied d’égalité en termes de reconnaissance et de justice.

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