le 11 janv. 2017
Amour, gloire et bonté.
Produit en 1989, « Le Visiteur du Musée » de Konstantin Lopouchanski fait si bien penser à « Stalker » qu’il est presque impossible de le regarder sereinement, tend il penche vers une approche...
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Grand admirateur de Tarkovski, je m'attendais vraiment à quelque chose de somptueux avec ce film. Cependant je reste sur ma faim et je suis un peu déçu.
Le visiteur du musée nous annonce un voyage, un périple, dès le début, qu'on attendra bien malheureusement 1h40 avant de le voir commencer. L'ambiance du film est généralement assez renfermé puisque la plupart du film se déroule dans une auberge sombre avec la très belle lumière du feu ou dans une sorte de grotte chez les fameux mutants.
J'ai l'impression qu'il y a eu une certaine paresse chez Lopouchanski ou un manque cruel de préparation. En effet l'extérieur de ce monde en ruine n'est que trop rarement filmé et les plans tournent un peu en rond. Quel est l'intérêt de développer le fond de ton histoire dans cette auberge ? Pourquoi ne pas avoir tenté d'allonger le voyage en y développant le scénario pendant le périple ?
On m'avait promis une visite et je vois un Homme prisonnier. C'est dommage puisque la fin du film montre réellement la capacité de Lopouchanski a nous faire rêver a travers ses plans. Le film est bien trop court et se précipite dans le mauvais sens. Le fond du film est cependant intéressant mais l'image a du mal à suivre.
On est loin du Stalker désolé les gars.
Créée
le 18 déc. 2022
Critique lue 21 fois
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