Le succès de l'Aladdin de Disney repose sur ce film
Le Voleur de Bagdad, c'est LE film qui inspira tout l'Aladdin de Disney, notamment sur la patte visuelle d'ensemble. C'est simple, Jafar est une copie conforme de... Jaffar ! Le succès d'Aladdin repose intégralement sur ce film, et tout fan d'Aladdin devrait le voir.
Voilà, ce sera dit en introduction, je n'y reviendrai plus.
Ah si. Le voleur de Bagdad, c'est mille et une fois mieux qu'Aladdin. Magique, poétique, aventureux, plein de bons sentiments mais pourvu d'un vrai souffle épique, on ne s'ennuie pas une minute
Le film commence à Bagdad, où le Prince Ahmad, oisif et peu conscient de la misère de son peuple, est manipulé par son grand vizir Jaffar, qui rêve de le destituer et de prendre sa place.
Tombé amoureux de la fille du sultan, il apprend par son entremise que son peuple est malheureux et le juge tyrannique. Souhaitant en avoir le cœur net, il se déguise pour se mêler au peuple sur les conseils de son Grand Vizir Jaffar, mais ce dernier en profite pour le faire emprisonner et le condamner à mort.
C'est dans les geôles de son propre palais qu'il rencontre Abu (non, pas un singe), le voleur le plus débrouillard de Bagdad. S'évadant de conserve, ils partent à l'aventure, tandis que Jaffar lorgne sur la princesse...
Le voleur de Bagdad, c'est toutes les richesses des Mille et une nuit dans un seul film. Il y a de tout ce qui fait la magie des contes d'orient : Temple maudit, Génie dans une bouteille, Tapis volant, Rubis gigantesque rougeoyant, amours contrariés, etc.
Certes, c'est un film qu'il vaut mieux avoir vu enfant. Les effets spéciaux ne tiennent plus la comparaison avec les films d'aujourd'hui. Il n'est cependant pas moche visuellement, bien au contraire. Coloré dans sa photographie, costumes grandiloquents, décors titanesques, tout est là pour enflammer l'imagination.
Un grand souvenir cinématographique d'enfance, que je ne me lasse pas de revoir encore de nos jours.