le 15 oct. 2010
Critique de Lemming par Khaali
Dans le film de genre, il y a plusieurs étapes entre la série A et la série Z. Entre le gros budget et le nanard. Sans vouloir détailler les 26 étapes – ce qui nécessiterait un niveau de cinéphilie...
Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.
Dominik Moll est convaincant lorsqu’il cherche à distiller un malaise via des dialogues et situations grattant le vernis du confort bourgeois des protagonistes.
Hélas malgré un casting 4 étoiles (Charlotte Rampling un poil « typecasté » dans ce rôle antipathique/froid qui lui colle à la peau), il est bien moins adroit dans la seconde partie
(à partir du suicide de Alice/Rampling)
dans la gestion d’un pseudo-fantastique
(possession ? contamination mentale ? schizophrénie ?)
avec ses motifs de doubles façon David Lynch.
Le cinéaste américain semble clairement une référence pour Moll : « Lost Highway » n’est pas très loin aussi bien dans les thématiques que dans la mise en scène investissant l’espace domestique de grandes maisons modernes, avec ses vides et ses ombres, pour explorer la psyché de ses personnages.
Quant à cette histoire de rongeur, comme beaucoup d'éléments du film, on reste trop dans le symbole;
métaphore de l’intrus qui, comme Alice, viendra bouleverser un quotidien bien huilé.
Après la réussite/succès de « Harry, un ami qui vous veut du bien », l’échec public (et critique ?) de ce semi-ratage, suffisamment ambitieux pour rester attachant, est compréhensible.
Créée
le 24 nov. 2025
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le 15 oct. 2010
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