L'exception qui confirme la règle des excellents 6e épisode. (Ah non, y'a Police Academy, aussi)
J'ai eu beau défendre la saga Leprechaun à chaque nouvelle itération de la saga, je n'en ai pas perdu mon sens critique, à l'arrivée de celui que j'attendais le plus : Leprechaun : Back 2 Tha Hood.
Titre génial s'il en est, il n'est pas mensonger, on se retrouve une nouvelle fois dans le ghetto de Compton, mais on a perdu toute dimension jouissive et comique, pour tomber dans le slasher le plus classique, avec un tueur indestructible, qui va tuer une belle bande d'abrutis qui n'ont qu'une personnalité limitée. On a l'héroïne vertueuse, le beau gosse ténébreux (Laz Alonso est un acteur exécrable, mais apparemment, Hollywood en fait une de ses nouvelles stars), l'abruti personnifié (Page Kennedy, très bon acteur mais qui n'a pas vraiment eu de rôle marquant) et le gang de voyous qui va évidemment se faire démanteler par un Leprechaun, plutôt moyen, qui rime de moins en moins et qui est plus ennuyeux que drôle. Sticky Fingaz et Keesha Sharp cachetonnent, alors qu'ils sont capable de mieux.
La technique ne mérite même pas de s'attarder tellement elle est honteuse, le scénario est catastrophique, la musique est d'un niveau pire qu'amateur, les cadres sont à vomir... Le film n'est pas une catastrophe, c'est juste une daube infâme insignifiante. Sitôt vu, sitôt oublié.