Titre faisant référence au livre d'Agatha Christie: Les Dix Petits Nègres.


Hop, petite phrase pour vous prévenir que je spoil un peu le film...



Prologue:



Alors, alors, je vais commencer par dire que je ne suis pas très objectif sur le réalisateur de ce film. En effet, Quentin Tarantino, fait incontestablement partie de mes réalisateurs préférés. Je peux même le considérer comme mon réalisateur préféré (et pourtant, je n'ai pas vu tous ses films...oui c'est honteux^^). Inglourious Basterds et Reservoir Dogs (pour ne citer qu'eux) m'ont mis une sacrée claque et je prends toujours plaisir à les revoir et Django Unchained est tout simplement mon film préféré (oui j'ai déjà beaucoup trop écrit le mot "préféré"^^). J'adore sa manière de raconter ses histoires, j'adore ses dialogues et j'adore la violence extrême de ses films. De plus, j'aime beaucoup les "Westerns", un genre où l'on peut compter de nombreux excellents films et même de nombreux chef-d'œuvres (d'ailleurs, j'ai pas mal de films à rattraper...).
Bref, Tarantino, qui m'avait déjà plus que conquis avec son premier "Western", décide de s'y replonger pour mon plus grand plaisir ! Je l'ai revu il y a quelques jours en VO, pour la première fois, ce détail a son importance et j'ai bien évidemment préféré (ah encore un), ce revisionnage. Je suis conscient que j'ai un peu le 10/10 facile ( ça doit être le 5ème film de ce réalisateur auquel je mets la note maximale), mais j'ai vraiment beaucoup aimé ce 8ème long-métrage d'un des plus talentueux cinéastes de notre temps...


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Chapitre 1: Tarantino et son Univers...



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"Les Huit Salopards", met en scène John Ruth, un chasseur de primes qui amène Daisy Domergue à Red Rock pour la faire pendre. Il fera la rencontre de deux autres personnages avant d'être contraint de se réfugier dans la mercerie de Minnie, où il devra cohabiter avec d'autres "salopards". Et durant toute la durée du film, on cherchera à savoir à qui faire confiance et de qui se méfier...
Tout d'abord, avant d'être un excellent film, c'est avant tout un excellent Tarantino ! On y retrouve son style, ses codes, ses idées de mise en scène et ses nombreuses références faites à d'anciens films, mais aussi à son propre cinéma. On peut remarquer quelques ressemblances dans ses cadres et sa manière de filmer. Aussi, Tarantino, ayant son propre univers, s'amuse à créer des liens de parenté à travers ses films: ici, Oswaldo Mobray, qui en fait s'appelle Pete Hicox, interprété par Tim Roth, serait l'arrière-arrière-grand-père du lieutenant Archie Hicox (Inglourious Basterds), interprété par Michael Fassbender. Et enfin, on retrouve la marque fictive de tabac: Red Apple, que l'on retrouve dans Kill Bill, Pulp Fiction ou encore dans Once Upon a Time in...Hollywood. Bref, on est bel et bien devant un film de Quentin Tarantino (est-ce que ses infos étaient inutiles ?Hum...peut-être...^^). Après cette parenthèse, pour montrer que ce film s'inscrit bien dans son univers, et après avoir vu le film, on peut remarquer que c'est aussi le moins divertissant de ses films, le moins "cool" en d'autres termes. Ce n'est pas un défaut ('fin pour ma part), mais c'est un long-métrage assez différent de ce qu'il a pu proposer durant ces-dernières années. Et certains pourront rester en-dehors du film, ce que je peux comprendre: Déjà le film est un peu plus "sérieux" qu'un Kill Bill ou qu'un Django Unchained et enfermer ses personnages dans un chalet pendant plus de deux heures avec d'interminables dialogues, c'est radical et ça peut en rebuter plus d'un...


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Chapitre 2: Un Classique en devenir !



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...Mais fort heureusement, ça n'a pas du tout été mon cas, loin de là ! Comme dit précédemment, j'ai adoré ce film, au point de mettre la note maximale; à l'instar d'un Pulp Fiction ou d'un Reservoir Dogs (en espérant en faire autant pour Jackie Brown et Death Proof). C'est tout simplement excellent à tout point de vue. Bon, abordons, le plat principal parce qu'il semble évident dès les premières secondes du film: La Photographie. Robert Richardson collabore une nouvelle fois avec Tarantino. Lui qui a été récompensé à de nombreuses reprises nous livre une impeccable photographie. Le film a été tourné au format 70 mm Ultra Panavision, qui permet de retranscrire l'image la plus large possible. Et évidemment, Richardson l'utilise à merveille ! Le film s'ouvre sur de superbes plans où l'on peut profiter du sublime paysage du Wyoming. Il nous en met plein la vue et le voir dans les meilleurs conditions, c'est-à-dire, assister à une séance d'un cinéma qui propose une projection de 70 mm, devrait être une sacrée expérience ! Il y a aussi ce plan à l'intérieur, où l'on voit un coucher de soleil, ce qui donne une couleur un peu rose, violette vraiment très jolie ! Alors, je parle de l'extérieur, mais les plans à l'intérieur sont aussi très réussis, ce format nous permet d'avoir une vision plus large sur la situation, on peut essayer de déceler le moindre petit détail en arrière-plan. Aussi, ce film dispose de très bons décors où on y dispose plusieurs éléments qui semblent normaux à première vue, mais qui vont avoir une grande importance par la suite. Maintenant, le scénario qui quant à lui est l'élément le plus important d'un film. Je pourrais le résumer comme une version ultra-longue de la scène du bar dans Inglourious Basterds, Tarantino, lui, le résume comme ça:


« Qu'est-ce qui se passerait si je tournais un film avec seulement ces derniers personnages ? Pas de héros. Juste un groupe de méchants dans une pièce, se racontant tous des histoires qui peuvent être aussi bien vraies que fausses. Enfermons ces gars ensemble dans une pièce avec un blizzard à l'extérieur, donnons-leur des flingues, et voyons ce qui se passe. »


C'est un peu comme une expérience sociale quoi^^. Bref, en gros, le film se divise deux parties: La Première Partie, sert à présenter les personnages (logique), grâce à de très très longues scènes de dialogues. Et oui, "Les Huit Salopards", est un film qui prend son temps (peut-être un peu trop pour certains), c'est un film qui prend le temps de présenter et de développer ses personnages. Donc forcément, c'est extrêmement bavard et honnêtement, la première fois que j'ai vu le film, cette partie m'avait vraiment ennuyé...Mais il faut s'accrocher, mais surtout le revoir. En effet, en plus de moins m'avoir dérangé, cette partie est passée plus rapidement. Tarantino est un véritable auteur qui arrive à rendre une simple discussion dans une diligence intéressante. Il réussit à instaurer une ambiance pesante en commençant par d'interminables dialogues, pour finalement terminer sur une explosion et des effusions de sang ! Voilà comment résumer la Seconde Partie. Cette-dernière, plus surprenante, prend plus des aspects de film policier. Et comme dans pas mal de Tarantino (peut-être même dans tous ses films), on peut y trouver un flashback qui nous explique le pourquoi du comment de cette situation. Chaque détail compte, chaque ligne de dialogue est importante. Par exemple, on sait que, quand le Major Marquis répond: "Pas encore" à Bob qui lui demande s'il l'accuse de menteur, plus tard dans le film, cette réplique reviendra. Tout prend forme finalement. Et évidemment, après une si longue attente où l'on a suivi le quotidien de ces personnages, il fallait un final explosif, à la hauteur et bien sanglant ! Et c'est le cas ! La sur-abondance d'hémoglobine est jouissive ! On voit un visage explosé, des litres de sang, des dents éclatés et même des morceaux de cervelle. Enfin bref, on retrouve une violence graphique extrême comme Tarantino sait le faire ! C'est complètement abusé, tout le temps dans la surenchère, mais que c'est bon ! Ce film se termine de la meilleure des manière ! Vous l'aurez compris, le scénario est excellent, prenant de bout en bout, le suspens est au rendez-vous et Tarantino nous livre une véritable enquête digne d'un roman d'Agatha Christie. D'ailleurs, le film, d'une durée de près de 2h50, passe plutôt rapidement, je ne me suis pas ennuyé et le plus important: je ne me suis pas endormi^^. Et pourtant il y avait des chances pour que Morphée m'emporte dans ses bras. Mais les dialogues sont tellement bien écrits que l'on prend plaisir à les écouter parler, raconter leurs histoires...


" Well, well, well! Looks like Minnie's Haberdashery's about to get cosy for the next few days.",


"Everybody keep your mouth shut and do like I say. You open your mouth; you gonna get a bullet. You move a little sudden, a little strange; you gonna get a bullet. Not a warning, not a question; a bullet."


Les personnages: Comme le titre l'indique, ce sont TOUS des salopards, des pourritures. C'est comme si on avait rassemblé tous nos œufs pourris dans un seul panier. Ce sont des menteurs, des sadiques, des manipulateurs, des racistes ou des tueurs. Ils sont tous suspects. Et sont aussi, diamétralement opposés: Chasseur de primes-Bourreau/Prisonnière; Nordistes/Sudistes. Mais ils vont tout de même devoir cohabiter... Il n'y a qu' O.B. qui n'est pas crédité en tant que "Salopards". Lui, n'est qu'une victime collatérale, en quelque sorte, de toutes ces machinations. Il n'y a que le Mal et la violence qui règne et ça on le comprend dès le début. Après, les superbes plans dont je vous ai parlé un peu plus au-dessus, on voit une statue de Jésus sur sa croix recouverte de neige. Cela pourrait dire que la Paix et le Bien n'existent plus. Du coup, on peut très vite imaginer la fin du film et deviner les événements à venir, remplis de souffrance. D'ailleurs, on revoit cette croix, plus tard dans le film, dans le flashback, de dos, où elle est un peu moins recouverte de neige, comme pour signifier que le Bien existait encore avec des personnes bienveillantes, avant l'arrivée des "salopards". Ces personnages sont tous très bien écrits et très bien pensés. Ils sont tous mémorables, grâce à de très bons costumes et encore une fois, de très bonnes répliques. Et évidemment, ces personnages sont interprétés par d'excellents acteurs ! Déjà, le casting est dingue ! Tarantino reprend ses acteurs fétiches et il sait comment les diriger. Et le résultat est sans appel: C'est une réussite. En plus avec le format 70 mm, on est au plus près des acteurs, on remarque le moindre petit détail. Kurt Russell a un charisme légendaire avec sa grosse moustache, il a une telle prestance ! Samuel L.Jackson est La Classe incarnée, Walton Goggins prend enfin de l'importance avec un premier rôle et il est impeccable ! Michael Madsen (avec sa voix grave qui le rend vraiment stylé), Tim Roth, Bruce Dern, Demián Bichir et James Parks sont eux aussi excellents. Et enfin, Jennifer Jason Leigh qui est vraiment impressionnante dans ce rôle. Dommage qu'elle n'ait été que nominée pour l'Oscar...Le reste du cast' est également très bon et toujours juste. Un conseil: regardez ce film en VO, puisque même si le doubleur donne son maximum, il n'atteindra pas le niveau de ces acteurs. Tous ces personnages (et les acteurs du coup) ont leur moment de gloire, leur réplique et vu les conditions du tournage, on ne peut que les applaudir !


« On est tous angoissé à l'idée de voir ce film parce que chaque jour de travail était incroyable. C'était difficile, mais d'une façon très intéressante. On était dans la neige au début, et puis on s'est retrouvé dans cette pièce. Quentin a tourné sur un plateau réfrigéré, et il faisait moins un tous les jours là-dedans (...) On pouvait voir notre respiration dans l'air, mais ce qu'on faisait était exceptionnel (...) Et peut-être que la fumée sortait de nos culs, mais j'espère que le résultat sera aussi cool que ce qu'on a vécu pendant qu'on tournait », a déclaré Samuel L.Jackson.


Mis à part tout ça, la mise en scène est excellente, je pense à cette scène où Daisy joue de la guitare et chante, où la caméra suit le regard de cette-dernière entre autres, puisque l'image devient net, lorsqu'elle regarde derrière elle...D'ailleurs dans cette scène, Kurt Russell, en total impro, détruit la guitare, qui faisait en fait parti d'un musée^^. La réalisation est impeccable elle aussi, avec des plan-séquences, des travelling et aussi l'utilisation d'une Demi-Bonnette qui permet d'avoir deux points de netteté différents dans une composition... (merci Wikipedia) En gros, deux personnages, qui ne sont pas dans le même plan sont nets en même temps. Et enfin, comment parler d'un film de Tarantino, sans évoquer sa musique ? Et qui de mieux que Ennio Morricone, un des plus grands compositeur et un de mes compositeurs préférés soit dit en passant, pour composer la musique d'un Western ? Et cette-fois, il réalise la bande-originale complète du long-métrage. Bien évidemment, sa musique est excellente et en parfaite cohésion avec l'esprit du film. "L'Ultima Diligenza di Red Rock" est très bonne et permet de rentrer directement dans le film. Rien à dire de plus si ce n'est qu'il a, certes déjà fait mieux, mais elle n'en demeure pas moins de très très bonne qualité. Ah, j'oubliais, ce qui est bizarre ou plutôt intéressant, c'est que ce n'est pas vraiment une musique écrite pour un western, mais pour un véritable film d'horreur...



Chapitre 3 : Un film d'Horreur ?!



Effectivement et Tarantino ne s'en cache pas: "Les Huit Salopards est en fait mon premier vrai film d'horreur", a-t-il déclaré lors d'une interview pour Premiere. Ce-dernier, aime distiller des références dans ses films. S'il rend bien évidemment hommage aux Westerns Spaghetti, à travers ses personnages ou encore ses cadres. Une de ses principales inspirations est "Le Grand Silence" de Sergio Corbucci, sorti en 1968, où l'on retrouve cet enfer blanc et ce blizzard. On retrouve également cette scène dans une diligence avec deux chasseurs de primes très différents et le nouveau Shérif de la ville avec des similitudes dans les plans. Mais, aussi inattendue soit-elle, LA principale inspiration du réalisateur est un célèbre film d'horreur sorti en 1982, réalisé par John Carpenter: The Thing. En effet, on y retrouve Kurt Russell, des personnages enfermés à cause de ce froid glacial et la paranoïa...


"One of them fellas is not what he says he is..."


Le point commun entre ces films est la musique d'Ennio Morricone. Ce-dernier réussit à créer une ambiance pesante, angoissante même, avec des thèmes comme "Neve" (qui signifie "neige") et "Overture". Et quand on écoute ces morceaux, on n'imagine pas un western, mais bel et bien un film d'horreur ou plutôt un thriller-horrifique. Il y a des morceaux où la musique est plus "agressive" avec les violons qui se mettent à jouer de plus en plus forts et de plus en plus aigus, comme "La Puntura Della Morte" ou encore "Sei Cavalli". De plus, Morricone, a décidé de réutiliser une de ses compositions pour le film "L'exorciste 2: L'Hérétique", sorti en 1977 et réalisé par John Boorman. On y retrouve également, des morceaux inutilisés de la bande-originale de "The Thing": "Bestiality" et "Despair", le premier arrivant lors de la première "vraie" scène gore du film... La photographie aussi, apporte un côté "horreur" au film. Avec l'utilisation du format 70 mm, le spectateur est dans ce chalet, confiné et emprisonné avec ces personnages. De plus, on peut y retrouver une sensation d'isolement, ils sont seuls face aux dangers. "The Hateful Eight" est un film de monstre. Mais ici, ce n'est pas un extra-terrestre, mais, le blizzard. En effet, en plus d'en faire un personnage de son film, Tarantino en fait un danger, une menace peut-être encore plus importante que les personnes présentes dans la mercerie, puisqu'on ne peut le combattre. Et ça, on le comprend tout d'abord avec la musique "L’inferno bianco", l'enfer blanc... Autre exemple: Quand O.B. revient presque mort de son excursion pour mettre les armes à l'écart du groupe, mais aussi, lorsque Mannix et O.B. (encore une fois, il a pas été respecté^^) doivent planter des piquets. Une autre musique de "The Thing" fait alors son apparition: "Eternity" qui retranscrit parfaitement l'ambiance du film de Carpenter (logique en même temps). Et quand en plus on les voit galérer, on se dit qu'il n'y a pas d'échappatoire, ils sont condamnés à rester dans ce chalet et à cohabiter avec des membres hostiles, comme Daisy Domergue qui à la fin est méconnaissable: les dents cassés, le visage couvert de sang et ce sourire...Elle représente à elle seule toute l'horreur de cette époque...



Chapitre 4 : Un film Politique:



Oui oui^^. C'est aussi un film qui parle du racisme, après le Guerre de Sécession. Le Major Marquis explique que l'Homme Noir est constamment en danger et qu'il est obligé de mentir, de se donner de l'importance avec une lettre écrite par Abraham Lincoln...Et c'est peut-être aussi pour ça qu'il porte des gants blancs...


"“The only time black folks are safe, is when white folks is disarmed.”


Et c'est malheureusement encore d'actualité... Ici, la Haine est au centre du film, omniprésente (pas pour rien que le titre original est "The Hateful Eight), les personnages sont tous hostiles les uns envers les autres. Le film rassemble, les pires spécimens de l'époque...Et dans ce chalet, le véritable monstre, c'est l'autre... Le monstre c'est le Mexicain, le monstre c'est le Noir, le monstre c'est le Blanc...Si on rassemble toutes ces personnes dans une pièce, cela finira forcément en bain de sang, la cohabitation est impossible. On pourrait donc y voir une critique des Etats-Unis. La sur-abondance de sang est là pour montrer les horreurs des hommes les uns envers les autres. Elle est aussi présente pour montrer une Amérique toujours meurtrie par la Guerre de Sécession, ou si on remonte à notre époque, par les conséquences de cette guerre, les conséquences du racisme...
Ouais, je vous l'accorde, c'est un peu une vision assez pessimiste du monde...Mais on peut aussi, pour terminer sur quelque chose de plus positif, y trouver un message d'union finalement avec tout d'abord la musique "Apple Blossom", de The White Stripes, qui parle de solitude au début mais où l'on trouve finalement de l'entraide :"And I will come and rescue you" .(bon ça en vrai, j'en suis pas sûr ^^) Enfin, à la fin, le Nord et le Sud, représentés par le Major Marquis Warren et le Shérif Chris Mannix, se réunissent pour pendre Daisy Domergue, celle qui voulait empêcher cette union ce qui marque le renouveau et la réunification des Etats-Unis...



Épilogue :



Voilà, je pense avoir tout dit sur le 8ème film de Quentin Tarantino : " Les 8 Salopards". C'est ma plus longue critique, à ce-jour, et je pense (et j'espère aussi) que c'est ma critique la plus complète et je suis content que ce soit pour un film que j'adore et que je prendrais plaisir à revoir encore et encore...J'espère vraiment que l'on continuera à parler de ce film 30 ans plus tard. Voilà, c'est pour ça que j'aime Tarantino et c'est pour ça que j'aime le cinéma ! Bref, je ne peux que vous conseiller de le voir ou de le revoir si la première tentative ne vous a pas conquis, ça vaut le coup ! You got it ?


"The man who pulls the lever, that breaks your neck will be a dispassionate man. And that dispassion is the very essence of justice. For justice delivered without dispassion, is always in danger of not being justice."

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le 2 juil. 2020

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