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Système pyramidal
Avec Les Aigles de la République, Tarik Saleh clôt sa trilogie dédiée à l'Egypte (pays de son père), après Le Caire confidentiel (2017) et La Conspiration du Caire (2022). Ici, on s'intéresse à la...
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Son meilleur rôle
Tirant un habile et surprenant parallèle entre dictature politique et acteurs de cinéma (qui jouera le mieux ? Qui dirigera le mieux sa fiction ? Qui r), Tarik Saleh clôt avec un mordant et un sens de la mise en scène et du rythme époustouflant sa merveilleuse trilogie du Caire.
Sous de premières allures de très drôle comédie bouffonne à l'ambiance seventies qui pasticherait et rendrait en même temps hommage au cinéma égyptien, ces Aigles de la République plonge progressivement son scénario malin dans des abîmes d'une noirceur inattendue, faisant tomber son personnage principal (incarné par le grand Fares Fares, impérial comme toujours) du statue de Pharaon à celui de pantin manipulable à merci par les puissants.
Et le spectateur de se surprendre à chuter avec lui dans ce qui se révèle un des meilleurs films de l'année et un très grand thriller politique, crachat explicite et œuvre sans concession sur un régime corrompu.
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le 15 oct. 2025
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