Un garçon de café se rêve en caïd de la pègre. Un jour, il passe à l'acte. Les amants maudits ressemble à une série B américaine, avec beaucoup de talent en moins. L'histoire est racontée par un policier à un scénariste qui veut en faire un film mais attention, à mettant l'accent sur l'amoralité des truands. Une façon aussi de donner un peu de crédibilité documentaire, un peu à la manière de Dassin dans ses films noirs. Bon, la mise en scène de Willy Rozier est loin d'être au niveau et on frise parfois le navet pur et simple, malgré les rebondissements narratifs. L'interprétation, avec aucun nom connu, est assez quelconque. Ce film, à l'instar de nombreux policiers tournés au début des années 50, n'a pas grand chose à offrir. Ce n'est qu'un Bonnie and Clyde au rabais.

Cinephile-doux
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le 28 mai 2018

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