Regarder les Animaux fantastiques procure le même sentiment que lire un Harry Potter : l'alliance de l'émerveillement devant un monde magique inexploré et d'une noirceur des thèmes abordés digne des derniers tomes de la saga.
Le changement de lieu et d'époque est une réussite. On sort du gothique anglais pour les gratte-ciel de l'âge d'or américain, nous donnant à découvrir un nouvel univers. Entre les fameux animaux et les décors, le film en met plein les yeux.
Les acteurs sont aussi à saluer. Eddie Redmayne et Dan Fogler forment un joli duo de Laurel & Hardy. Quant à Katherine Waterston, elle a bien changé depuis Inherent Vice.
Le film a cependant quelques longueurs (pour ma part il peine à conclure, pour d'autres le début peut paraître poussif). L'entremêlement des deux fils scénaristiques est parfois maladroit. Enfin les relations amoureuses n'ont jamais été le fort de J.K. Rowling.
... J'avoue, ils m'ont eu aux trois premières notes.
Le film en une scène :
L'application de la peine de mort.