Hommage ? Parodie ?
Le film n’est finalement ni l’un ni l’autre et souffre ne pas avoir compris où se situer.
Parodier aurait-été prendre de la distance humoristique vis-à-vis de nos biens français films de cape et d’épée.
Or, mauvais raccords, accélérés trop visibles, trucages maladroits, transparences trop visibles tout cela était déjà présent dans ces films. Comme aussi les acteurs au jeu faiblard, le héros niais accompagné d’un valet un rien truand (Jean Marais et Bourvil).
Alors, nous ne sommes plus dans la parodie mais dans une copie tout juste un peu décalée avec quelques gags éculés.
A cela se rajoute un manque cruel de contrôle du jeu des acteurs et un faiblesse de montage qui donne l’impression que les comédiens sont toujours dans l’attente du mot « coupez ».
Ce manque de truculence et d’imagination, cette mollesse, affadissent cette tentative qui aurait pu être sympathique avec un peu plus d’audace et de talents.