le 12 août 2011
Indiana et ses sueurs...
Indiana Jones est un beau salaud ! D'abord, il fait de l'archéologie comme un pilleur de tombe qui fouillerait en char d'assaut, et, en cela, diffère assez peu du méchant de l'épisode, son alter ego...
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Septième long métrage de Spielberg, Raiders of the Lost Ark est le premier volet de la trilogie initiale des aventures de Indiana Jones. Après notamment Jaws (Les dents de la mer) et Rencontres du troisième type et une année avant E.T., l'extra-terrestre. Scénario de Lawrence Kasdan (L'Empire contre-attaque, Bodyguard), George Lucas et Philip Kaufman (Josey Wales hors-la-loi, L'Insoutenable Légèreté de l'être), musique de John Williams. L'équipe Spielberg/Lucas embauche Harrison Ford qui avait déjà tourné les deux épisodes de Star Wars (Les Guerres de l'étoile).
Le film donne ses lettres de noblesses au genre du film d'aventure. Entendez par là qu'il ne faut pas chercher ici le réalisme. Dans la scène d'ouverture. L'archéologue s'échappe d'un temple digne des playmobils bourré de pièges mortels dans une jungle du Pérou et s'enfuit à bord d'un hydravion qui décolle avant qu'une tribu d'indiens de lui décoche des flèches empoisonnées. Le film est bien rythmé puisqu'il alterne scènes d'actions à couper le souffle, et scènes d'exposition où on nous explique le contexte, un peu d'histoire et un peu d'histoire des religions ici et ce qui va suivre. Je signale ici l'une des meilleures répliques du film, juste après la célébrissime scène où Indy shoote le mec avec le sabre, Marion se fait enlever dans un panier en osier et dit à ses ravisseurs : "You can't do this to me I'm an american" : "vous ne pouvez pas me faire ça je suis américaine" (ma traduction).
Notons une course poursuite où l'archéologue réussit à prendre le contrôle du camion conduit par les nazis comportant l'Arche d'Alliance après avoir dévalé une colline sur un cheval blanc, s'être débarrassé de chacun des soldats nazis présents sur le camion, dont le dernier après avoir fait le tour du camion en passant par en dessous. Notons le moment où accroché à l'arrière du camion qui roule sur un chemin caillouteux, notre héros, bien allongé sur ses roubignoles se hisse à l'arrière du camion avant de dégommer le conducteur qui l'avait au préalable expulsé.
Après toutes ces aventures, il est encore capable de traverser une partie de la méditerranée jusqu'à une ile de la mer Égée en s'accrochant à un sus-marin nazi qui pour parcourir cette distance se garde bien d'effectuer une plongée, à moins que ce cher Indy soit le roi de l'apnée. Enfin, notons les effets-spéciaux absolument époustouflants - mais qui pourraient faire peur ) vos enfants - de la dernière scène d'action où les méchants sont anéantis.
Succès critique et commercial (248 159 971 $ de recette aux EU et Canada), l'un des films les plus rentables de l'histoire, il faudra attendre seulement 3 ans pour avoir sa suite Indiana Jones et le Temple maudit puis Indiana Jones et la Dernière Croisade en 1989. Selon moi, il est moins abouti que les deux suivants, mais je vais les revoir de ce pas pour confirmer, parce que mes souvenirs sont lointains.
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Créée
le 19 févr. 2023
Critique lue 13 fois
le 12 août 2011
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