François Leterrier ironise sur les hypocrisies du mouvement hippie. Il en profite pour ridiculiser le parisianisme bobo. Certains trouveront le trait trop chargé, mais c'est une parodie. Ce n'est pas toujours très fin, mais c'est mené avec entrain sur un ton bon enfant.
C'était le temps où l'on avait du temps.
C'était le temps où l'on avait les moyens de rêver.
C'était le temps où l'on croyait qu'il suffisait de dépaver la place Denfert-Rochereau pour trouver la plage.
C'était le temps où l'on prenait l'écologie à bras le corps, où l'on élevait des moutons, où l'on arrosait les salades avec les eaux usées, où l'on gardait la merde pour faire pousser les radis...
C'était le temps des illusions.
Aujourd'hui, nous n'avons plus les moyens.
Aujourd'hui, nous n'avons plus le temps.
Aujourd'hui le "bio" se trouve dans les gondoles de supermarchés.
Aujourd'hui, nous avons Cécile avec sa loi Allur et je me rends compte que je les aimais bien ces hippies avec leurs hypocrisies, leurs mesquineries, leur irresponsabilité et leur immaturité.
Mais nous sommes toujours au temps des illusions.