Pure produit issu de la "Blaxploitation", une Série B improbable et délirante.

Monroe Feather, suprémaciste blanc et chef d’une organisation d’extrême droite a mis au point un virus mortel capable de décimer toute la population noire. Pour mettre au point ce virus, le Dr. Fortrero fait des tests sur des cobayes vivants, au sein d’un centre secret où des individus afro-américains sont capturés et utilisés à des fins expérimentales. Mais un beau jour, un des leurs parvient à s’échapper et à prévenir un de ses contacts du danger imminent auquel seront bientôt exposée toute la population noire américaine.


Pure produit issu de la "Blaxploitation", Les Démolisseurs (1974) est une improbable Série B très divertissante où s’entrecroisent tout un tas de choses, comme si les scénaristes s’étaient donnés pour mission de mettre toutes les idées qui leur viendrait à l’esprit dans un shaker afin de voir ce que cela rendrait sur grand écran. Ainsi, on y retrouve pèle-même une escouade de néo-nazis, le groupe de musique "The Impressions" (qui non seulement, jouent mais composent aussi la B.O.), Jagger Daniels un baron de la pègre, Mister Keyes un afro karatéka et pour finir, trois dominatrices !


Du grand n'importe nawak à base de courses-poursuites, de tôles froissées, d’explosions, beaucoup d’explosions, de fusillades et… pas mal d’invraisemblances, comme ces fameuses 3 dominatrices qui débarquent à New York aux volants de leurs motos rouge-blanc-bleu. Elles se font appeler "la comtesse", "l'impératrice" & "la princesse", leur rôle ? Se désaper, émoustiller le captif et lui extorquer des informations. Pendant ce temps-là, les 3 héros dézinguent des suprémacistes blancs (ils tombent tous sous le feu de leurs balles, avec une rare aisance, cela en devient même amusant).


La mise en scène de son côté nous offrira de sacrées courses-poursuites en voitures, ainsi qu’un final sur un barrage hydraulique où bizarrement, d’une scène à l’autre, on passe jour à la nuit sans réelle cohérence. Niveau castagne, malgré la présence au casting Jim Kelly, il faut bien admettre que les scènes de fight font assez peine à voir car très mal chorégraphiées (les flics tombent comme des mouches alors qu’il ne fait que les frôler). Malgré cela, le film fait le job et divertit avec aisance et ce, en grande partie grâce à son casting où l’on retrouve dans les principaux rôles Jim Brown & Fred Williamson.


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le 10 mai 2021

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