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Le goût du sang
Le premier film de Ridley Scott m’avait laissé un souvenir mitigé. Le synopsis est connu : deux officiers de hussards se vouent une haine aussi inexpiable que sans objet, qu’ils expriment par une...
le 21 avr. 2016
63 j'aime
10
Pour l'honneur !
Pour l'honneur, mais de qui ? En l'honneur de qui ou de quoi ?
Tout simplement pour l'honneur lui-même, pour son essence même, pour son allégorie.
Le lieutenant Feraux ( Harvey Keitel ) est un homme pour qui l'honneur vaut bien plus que la raison et le sens commun. Il poursuivra son chimérique ennemi, le bouc émissaire de sa quête d'honneur, de la France à la Russie. Leur épopée homérique durera pour toute leur carrière et enflammera la passion du commun des mortels.
Pour la mise en scène, Scott nous propose des paysages bucoliques, des villes sombres et bruineuses, des quartiers de soldats guère plus lumineux et des duels. Ces derniers sont d'un réalisme dur : oubliez le romanesque des anciens films de cape et d'épée, oubliez la virtuosité ( voire la voltige ) hollywoodienne, oubliez les échanges spectaculaires et interminables. Ici, on se bat pour l'honneur! Pas pour des femmes ou des royaumes. C'est rapide et efficace. Scott nous place tout simplement dans la peau de l'escrimeur, et nous montre "ce que ça fait, en vrai". On voit le sabre nous tomber dessus, et c'est pas délicat ! C'est comme ça que ça marche, dans le monde réel...
Tout simplement pour l'honneur lui-même, pour son essence même, pour son allégorie.
Le lieutenant Feraux ( Harvey Keitel ) est un homme pour qui l'honneur vaut bien plus que la raison et le sens commun. Il poursuivra son chimérique ennemi, le bouc émissaire de sa quête d'honneur, de la France à la Russie. Leur épopée homérique durera pour toute leur carrière et enflammera la passion du commun des mortels.
Pour la mise en scène, Scott nous propose des paysages bucoliques, des villes sombres et bruineuses, des quartiers de soldats guère plus lumineux et des duels. Ces derniers sont d'un réalisme dur : oubliez le romanesque des anciens films de cape et d'épée, oubliez la virtuosité ( voire la voltige ) hollywoodienne, oubliez les échanges spectaculaires et interminables. Ici, on se bat pour l'honneur! Pas pour des femmes ou des royaumes. C'est rapide et efficace. Scott nous place tout simplement dans la peau de l'escrimeur, et nous montre "ce que ça fait, en vrai". On voit le sabre nous tomber dessus, et c'est pas délicat ! C'est comme ça que ça marche, dans le monde réel...
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le 30 mai 2014
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