« Tant que l'un de nous vivra, Bagdad vivra ! » Telle est la devise de ce remake d'"Ali Baba and the Forty Thieves". Certes, Virgil W. Vogel ne peut tenir face à l'excellente version d'Arthur Lubin mais on n'a vu bien pire dans le genre! Rien à voir avec le « Ali Baba » de Jacques Becker qui donna au rèalisateur français l'occasion d'une rècrèation! Ici, nous sommes en plein dans le divertissement basique des 60's avec une utilisation de stock-shots de la version de 1944...
Voici l'argument du film du père Vogel dont les cinèphiles se souviendront qu'il fut avant tout un bon spècialiste de l'èpouvante : En l'an 1219, les hordes mongoles venues d'Asie Centrale sous la conduite du grand conquèrant Gengis Khan s'abattent comme une ruèe de sauterelles sur les territoires des peuples civilisès de l'Ouest! ils conquirent successivement plusieurs citès cèlèbres mais ne tentèrent pas de s'emparer de Bagdad! Pendant plus d'un quart de siècle, les Mongols se contentèrent de semer la ruine dans la campagne environnante! C'est en 1258 que le petit fils de Gengis Khan prit le commandement des armèes mongoles! De ce jour, ce guerrier farouche se jura d'assièger et de rèduire la citè puissamment fortifièe! Plus calculateur, plus cruel et impitoyable que l'avait ètè son grand-père, il fut le tout-puissant tyran Hulagu Khan! Et les 40 voleurs dans tout ça ? il faut croire que nul n'aurait su dire avec certitude qui ètaient ces hommes et d'où ils venaient ? Tout ce que l'on sait d'eux, c'est qu'ils ètaient 40 voleurs et qu'après chaque attaque èclair, ils disparaissaient et regagnaient leur repère que les Mongols n'ètaient pas encore parvenus à dècouvrir...
Petit à petit dans l'histoire, le population de Bagdad reprend courage et l'espèrance fait place au dèsespoir! Pourtant un nom se mit à courir sur toutes les lèvres, celui du hèros « Ali Baba » alias Peter Mann! Vogel pimente avec les moyens dont il dispose ces aventures exotiques, situèes au XIIIe siècle, de combats à l'èpèe, de danse avec des guerriers et de musique rètro! L'archètype du « Cinèma de quartier » en somme...