#Critique #ContreCritique par le Blog du Cinéma
POUR :
N’y allons pas par quatre chemins et disons les choses comme elles sont: LES GARDIENS DE LA GALAXIE est absolument génial. Et s’il y a bien un blockbuster que l’on vous recommandera cet été, c’est finalement celui-la. Et pas juste parce que j’adore Chris Pratt (ZERO DARK THIRTY, HER) et Zoe Saldana (AVATAR, STAR TREK). Non, non. La vérité c’est que par sa mise-en-scène foisonnante, ainsi que ses répliques délirantes, le film est un pur moment de régal comme on en voit rarement. Et encore moins depuis que les studios se sont lancés dans la course aux suites et productions dérivées. « Peter Quill (Chris Pratt) est un aventurier traqué par tous les chasseurs de primes pour avoir volé un mystérieux globe convoité par le puissant Ronan (Lee Pace, LE HOBBIT: LA DESOLATION DE SMAUG), dont les agissements menacent l’univers tout entier. Lorsqu’il découvre le véritable pouvoir de ce globe et la menace qui pèse sur la galaxie, il conclut une alliance fragile avec quatre aliens disparates: Rocket Raccoon (Bradley Cooper, VERY BAD TRIP), un raton laveur fin tireur, Groot (Vin Diesel, FAST AND FURIOUS), un humanoïde semblable à un arbre, qui est le porteur d’arme de Rocket, l’énigmatique et mortelle Gamora (Zoe Saldana), et Drax le Destructeur (David Bautista, RIDDICK), qui ne rêve que de vengeance. En les ralliant à sa cause, il les convainc de livrer un ultime combat aussi désespéré soit-il pour sauver ce qui peut encore l’être… » Voilà pour le pitch qui, disons-le simplement, nous rappelle de temps à autre le premier STAR TREK version J.J. Abrams. Et c’est un compliment. (...)
CONTRE (enfin, mitigé)
(...) Si les personnages des Gardiens de la Galaxie suscitent l’intérêt, l’univers emballe beaucoup moins. Marvel oblige, mais force est de constater que c’est un background fade comparé aux space-opéras que sont Star Wars et Star Trek. Peu d’explications et pas forcément l’envie d’en trouver pour autant, c’est dommage. Certaines races extraterrestres font juste pots de peintures à la va-vite et les divers lieux rencontrés ne sont pas si mémorables qu’on l’aurait souhaité dans ce genre d’univers. D’ailleurs la belle tenue des effets spéciaux n’est pas constante mais tient quand même la route face à une concurrence de plus en plus féroce. L’esthétisme du film ne transcende rien mais propose quelques plans et vaisseaux spatiaux bien trouvés. Quand aux méchants, plats et inintéressants, que ce soit sur le fond et la forme, ils font pâle figure face à notre équipe de « héros ».
Quelques faiblesses viennent casser l’immersion, la faute à un scénario d’un classique assumé mais qui empêche de s’ancrer à fond dans cette aventure galactique. L’enjeu n’est pas palpable et certains trouveront parfois un manque de rythme ironiquement créé par une abondance de scènes d’actions plus ou moins réussies. Le film souffre du même syndrome que le dernier Captain America : le soldat d’hiver, oscillant entre bonnes idées et illisibilité. C’est honorable mais aujourd’hui, on en veut plus. Si les plus réfractaires au genre s’ennuieront certainement vers le milieu du film (à l’instar d’Avengers), Les Gardiens de la Galaxie, comme la plupart des Marvels, réveilleront le spectateur grâce à un final intense et gourmand. Le film laisse une jolie note finale qui dissipera certaines lacunes habituelles des blockbusters adeptes des caméos de Stan Lee ! (...)
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