Fathers and son (and other relatives)

Il y a un titre curieusement absent de la BO de Guardians of the Galaxy 2.

C'est Harder, Better, Faster, Stronger.

Parce que franchement, ce titre, c'est la quintessence de l'essence du condensé du ressenti devant ce second volet, où un James Gunn toujours aussi motivé par son bébé se fait plaisir avec un casting enrichi, un budget effets spéciaux dopé, un humour assumé gavé d'easter eggs pop-cultureux savoureux, et surtout une galerie de personnages non plus à présenter mais à fouiller comme il se doit.

Et pour se faire, le cordeau directeur sera la thématique "famille". Ça paraîtra indigeste et un peu lourd pour certains, mais il y a une telle sincérité dans le propos, et c'est un véhicule scénaristique tellement bien employé pour resservir en mieux tout ce qui fonctionnait dans le précédent opus que personnellement, je n'ai rien trouvé à redire. Guardians of the Galaxy 2 raconte une belle histoire Space Fantasque où - par une alchimie presque miraculeuse - la loufoquerie continuelle des gags laisse place à des pics d'émotions sincères, le tout embarqué dans un rythme narratif parfaitement dosé.

Avec Guardians of the Galaxy 2, Marvel tient son concept de blockbuster pop-corn dans ce qu'il peut avoir de meilleur. Un film bien fini où le divertissement bon enfant - pour les enfants - prime, cajolé par son réalisateur / scénariste qui conserve un espace suffisant dans le carcan du MCU pour exprimer sa vision et orchestrer son propos.

C'est beau, c'est fun, c'est rigolo, c'est émouvant, la BO poutre toujours autant, les caméos & et clins d'oeils sont tellement bien amenés, l'équipe toujours plus loufoque n'en n'est que plus attachante (en tête de gondole, Bébé Groot & Drax)... L'ensemble fait qu'une bonne surprise en 2014 est transformée cette année en franchise qu'on souhaite voir durer (tant que James Gunn reste aux manettes, faut pas déconner).