LES GARDIENS DE LA GALAXIE Vol 3
Dire que c’est le meilleur Marvel depuis, allez ENDGAME, revient à ne rien dire tant le MCU s’est enlisé dans le médiocre (au mieux) depuis 10 ans. Et pourtant…
Ce Volume 3 rallume la flamme en retrouvant la formule magique du premier (on oubliera le deuxième, boursouflé et bien lourd) en se focalisant sur ce qui fait l’âme de cette franchise, les personnages et leurs interactions.
Indépendamment, ils ne sont pas grand-chose. Star-Lord n’est qu’un crétin qui cherche sa place. Rocket est une aberration qui cherche à l’oublier. Gamora et Nebula essaient d’oublier un père toxique. Draw fait le deuil de sa famille en essayant d’être un père de substitution sans finesse. Et Groot… est Groot. Des individus cassés, plein de failles que compensent des éclairs de génie. Des inadaptés sans but. Mais ensemble, ils forment une famille dysfonctionnelle et une équipe à même de sauver la galaxie. On notera d’ailleurs de belles évolutions et développements (mention spéciale à Nebula).
C’est sur ce point que James Gunn construit son film. Le scénario se concentre sur la « naissance » de Rocket et permet une aventure somme toute assez banale, mais sauvée par une émotion qui n’avait plus sa place dans le MCU. Et c’est ce regain d’humanité que l’on retiendra, plus que les effets numériques ou les grosses scènes d’action. Le cœur du film battant d’autant plus fort que l’humour reste naturel (hey, c’est Les Gardiens !) et ne sombre pas dans la farce lourde habituelle.
Si on ajoute un méchant sans aucune excuse (qui compense un Warlock assez anecdotique et presque hors-sujet), on a finalement un bon divertissement qui se place largement une galaxie au-dessus de tous les derniers Marvel movies.