L'introduction des personnages m'a vraiment fait peur : j'ai cru que le film allait être hyper chiant, et j'imaginais mal Gabin dans le rôle d'un père de famille super riche. Finalement ça fonctionne. Très bien même.

Petit à petit, l'intrigue se construit, l'objectif se dessine et les conflits se multiplient. La tension monte alors pour un final plutôt déroutant. C'est bien ficelé, mais c'est tout de même dommage d'avoir perdu autant de temps au début. Pendant dix minutes j'ai vraiment hésité à changer de film (non pas de manière définitive, mais je n'étais pas d'humeur à un film remplit de personnages qui ne parlent que d'affaires...).

La mise en scène classique fonctionne assez bien. La caméra est pertinente. Le découpage ne donne pas d'impression de lenteurs. Les acteurs sont tous très bons et bien distinctifs l'un de l'autre, ce qui était important au vu du grand nombre de personnages en peu de temps.

Au final, hormis un début difficile, "Les grandes familles" donne l'impression d'un court métrage tant tout va vite pour raconter peu de choses. Un film franchement efficace et jusqu'au-boutiste.
Fatpooper
7
Écrit par

Créée

le 4 févr. 2014

Critique lue 698 fois

3 j'aime

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 698 fois

3

D'autres avis sur Les Grandes Familles

Les Grandes Familles
Torpenn
8

La bourse ou la vie

Je n’ai jamais lu la saga prix Goncourt de Druon qui donne au film son matériau d’origine, j’avoue, je sais juste qu’on passe ici de l’après première guerre à l’après seconde et que le résultat est...

le 9 mai 2014

30 j'aime

12

Les Grandes Familles
SanFelice
8

De la bourgeoisie comme nouvelle aristocratie

[ce texte est initialement paru sur LeMagDuCiné dans le cadre d'un cycle consacré à la bourgeoisie au cinéma] Adapté du roman de Maurice Druon, qui obtient le Prix Goncourt en 1948, Les Grandes...

le 16 mai 2021

21 j'aime

Les Grandes Familles
Ugly
8

La toute-puissance de l'argent

Le sujet et l'univers des grands chevaliers d'industrie et de la presse n'avaient rien au départ pour m'attirer, mais quand on voit ce casting prestigieux de valeurs sûres de l'écran et du théâtre,...

Par

le 30 juil. 2018

12 j'aime

4

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

121 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

116 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

103 j'aime

55