Les Minions
5.4
Les Minions

Long-métrage d'animation de Pierre Coffin et Kyle Balda (2015)

Le fil qui file la banana (www.cinevibe.fr)

Voleurs de scènes professionnels dans Moi, moche et méchant 1&2, les bien nommés Minions avaient su de par leur caractère dadaïste remporter tous les suffrages aussi bien chez les petits que chez les grands. Aussi sympathiques furent les aventures de Gru, bad guy mais pas trop se découvrant une ame de gentille papa au contact de trois orphelines, elles manquaient singulièrement de folie lorsque ces drôles de Minions n’étaient pas là. Après deux courts métrages, il était temps que ces bestioles s’affranchissent de leur maitre pour voler de leurs propres ailes. Ainsi, le film répond avec humour et panache à cette question qui nous taraude tous depuis cinq ans : y a-t-il eu une vie avant Gru ? Pour les Minions, la réponse prend la forme d’un long et tortueux périple durant lequel ils ont servi les esprits les plus diaboliques, de la nuit des temps aux swinging 60’s, sans jamais trouver chaussure à leur petits pieds. Et si la réponse se trouvait au Vilain Con, convention réunissant les plus grands méchants de la planète dont la machiavélique Scarlet Overkill est la tête de proue ? Comme son titre le laisse présager, Les Minions est avant tout réservé aux fans de ces sidekicks aussi bêtes qu’attachants. L’occasion pour Pierre Coffin, co-créateur des Minions, de donner carte blanche à ses bestiaux en leur permettant de faire les pires conneries possibles sans risque d’être éclipsés par un rôle-titre plus sage. Et nos Minions d’enchainer gaffes et répliques étranges à une vitesse métronomique pour notre plus grand plaisir. Les références, malicieusement détournées sont nombreuses, les gags inventifs et un petit vent de folie souffle sur cette première ( ?) aventure solo. Si bien qu’on en vient à se demander pourquoi avec une telle concentration de talents, Les Minions séduit mais ne transporte pas, amuse sans susciter d’autres émotions autre que le plaisir simple et régressif de voir nos chères têtes jaunes casser à peu près tout sur leur passage. La réponse réside dans un art du story telling assez linéaire. (Lire la suite)

IlanFerry
7
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le 9 juil. 2015

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IlanFerry

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