Jakubisko est Le cinéaste slovaque le plus important de l'histoire, avec une carrière débutée en 1960 qui s'est poursuivie longtemps (Bathory, en 2008). Ce film est sans doute le plus connu de son oeuvre, typique du cinéma tchécoslovaque de l'époque, libertaire, contestataire et hédoniste. Il est tentant de le rapprocher du cinéma d'une Chytilova, avec un soupçon de Makavejev en plus, pour le côté érotique. La structure narrative est complètement lâche, sans règles et, du coup, semble aller n'importe où et surtout nulle part. A noter que cette co-production avec la France est marquée par la présence dans l'un des deux rôles principaux du comédien Philippe Avron.

Cinephile-doux
5
Écrit par

Créée

le 11 sept. 2019

Critique lue 174 fois

Cinéphile doux

Écrit par

Critique lue 174 fois

D'autres avis sur Les Oiseaux, les Orphelins et les Fous

Les Oiseaux, les Orphelins et les Fous
Rae
8

Plus on est de fous, plus on vit.

Ce film est un renversant pied de nez, grisant mais éperdu, à la véritable folie des hommes que sont la guerre, la violence, la dictature. Une révolte absolument prodigieuse, une insurrection inouïe...

Par

le 1 mai 2013

4 j'aime

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 27 mai 2022

75 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

73 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

70 j'aime

13