Les Olympiades est un film qui m’a profondément touché par sa sensualité.
En effet, dans son dernier long métrage Audiard met l’accent sur des oppositions évidentes. Le cadre froid et brut du quartier des Olympiades, qui nous rappelle dès les premiers plans le milieu carcéral, contraste avec les relations charnelles et pleines de vie des personnages.
Le réalisateur s’illustre ici avec un parfait usage du Noir et Blanc ou la lumière sublime d’autant plus l’environnement. Même la bande son nous réserve des surprises avec des morceaux qui nous transportent au fil des idylles. Le film est aussi bon que la performance de ses acteurs. Véritable découverte pour Makita Samba et confirmation pour Noémie Merlant qu’on avait adoré dans le Portrait de la Jeune Fille en Feu.
Seul bémol, quelques incohérences scénaristiques qui viennent parfois troubler l’hyperréalisme de l’oeuvre.
Les Olympiades est un film d’auteur qui reste accessible à tout un chacun car il traite de sujets ordinaires avec justesse, et sur lequel il ne faut surement pas faire l’impasse.