Les lesbiennes ont de grandes dents, c'est bien connu

Ha rien de tel qu'un de ces films qui comportent un flashback d'une scène qui a eu lieu 5 minutes auparavant. En plus ce n'est pas comme si l'intrigue était réellement compliquée et que le spectateur avait besoin qu'on le tienne par la main...

Le scénario est en fait assez vide. En soi c'est pas bête ; les auteurs ont décidé d'adopter principalement le point de vue de la vampire, ce qui est une très bonne idée. Le hic c'est que cette idée s'efface derrière tous ces personnages, et que l'on ne ressent pas assez les difficultés rencontrées par cette anti-héroïne. Ca manque donc de conflits et de jusqu'au-boutisme dans le traitement.

J'ai apprécié l'esthétique. Le découpage n'est clairement pas génial, y a pas mal d'effets cheap, mais je sais pas, les films de la Hammer qui se déroulent dans de vieux chateaux, je trouve ça toujours beau malgré la naïveté ambiante. Côté acteurs ça se passe bien, surtout qu'on a Cushing (même si son personnage n'apparaît pas longtemps) et puis surtout y a toutes ces donzelles superbes aux poitrines généreuses. Un régal !

Bref, c'est complètement mou, cheap voire kitsch, mais bon ça n'est pas la pire bouse attendue.
Fatpooper
5
Écrit par

Créée

le 14 juil. 2013

Critique lue 504 fois

7 j'aime

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 504 fois

7

D'autres avis sur Les Passions des vampires

Les Passions des vampires
Jackal
7

Plaisir vraiment très coupable

En Autriche au XIXème siècle. Carmilla, une mystérieuse femme brune, laisse dans son sillage de belles jeunes femmes mortes, avec à chaque fois deux traces sanglantes de canines dans la poitrine...

le 4 oct. 2011

10 j'aime

Les Passions des vampires
Heurt
6

L'esprit de famille.

L'affiche n'a strictement rien à voir avec le film, il n'y a pas comme le montre l'illustration d'hommes enchainés offert à une horde de femmes vampires, non tout cela n'est qu'une accroche faite...

le 20 nov. 2017

7 j'aime

1

Les Passions des vampires
Fatpooper
5

Les lesbiennes ont de grandes dents, c'est bien connu

Ha rien de tel qu'un de ces films qui comportent un flashback d'une scène qui a eu lieu 5 minutes auparavant. En plus ce n'est pas comme si l'intrigue était réellement compliquée et que le spectateur...

le 14 juil. 2013

7 j'aime

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

121 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

115 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

103 j'aime

55