Je continue de découvrir Truffaut à travers son premier film.
Magnifique portrait de l’enfance à travers une fresque de la vie parisienne des années 50, on suit le parcours d’Antoine Daniel, jeune enfant issu d’une famille de prolétaires qui enchaîne les bêtises et les crasses avec ses amis.
Antoine est confronté aux injustices des adultes, et se retrouve dans une spirale presque infernale malgré sa bonne volonté d’être un enfant meilleur.
On se retrouve forcément dans ces scènes, même si l’époque n’était pas la même, qui retranscrivent nos conflits et nos malices quand on avait son âge.
En tout cas j’adore ce cinéma à la fois simple dans son intrigue mais très complexe dans les échanges.
Une scène m’a marqué, c’est celle de Guignol dans un jardin d’enfants. Ça m’a automatiquement replongé dans des souvenirs où j’étais là, au Luxembourg, à assister à ces séances de marionnettes qui me terrifiaient quand j’étais plus jeune.
C’est nostalgique, beau et limite triste.