On ne va pas se mentir, il y a déception à la fin du film. Pas que ce soit mauvais, mais ça manque quand même de souffle et de panache. La faute à une réalisation qui allie les moments sans vraie identité et les mauvaises idées. Ce dernier point est particulièrement frappant dans les scènes d’action que Martin Bourboulon s’obstine à filmer en plan séquence collant au plus prés de ses acteurs et en les filmant en contre plongée. Une fois, pourquoi pas… Mais le côté systématique devient vite lourd et épuisant pour le spectateur qui peine à trouver de la visibilité dans ces scènes. Dommage car c’était là que devait se trouver l’épique attendu dans ce genre de film.
Déception accentuée, probablement, par le fait que cette première partie (les ferrets de la reine) est la plus connue du grand public et que le scénario n’apporte rien de plus que ce qui est déjà connu. Bref, ça manque de surprise.
Pourtant le casting est bon, notamment le toujours excellent François Civil. Si Vincent Cassel et Romain Duris sont efficaces Dany être géniaux (ils ne sortent pas des stéréotypes de leur personnage), on retiendra un Pio Marmaï excellent en Portos. Quant à la reconstitution historique et les costumes, ils sont évidemment les points forts visuels de ce film.
Alors on ira voir la suite, mais l’impatience est retombée d’un cran ou deux…