J’espère qu’on aura des cours sur les soucoupes volantes à l’école
Deux gredins prennent le contrôle de Tony qui passait ses vacances sur Terre, un extraterrestre aux allures enfantines et aux pouvoirs extraordinaires. Sa sœur tentera de l’extirper de cette situation difficultueuse.
Une Fantaisie Délicieusement Surannée et un Divertissement Sans Prétention
Les Visiteurs d'un autre monde, ce métrage qui s'inscrit dans la filmographie d'une époque révolue, se présente comme une œuvre dont le charme réside dans son aspect foncièrement fantaisiste. L'histoire, sans prétention aucune, offre un moment agréable, une parenthèse enchantée qui, par son ton léger, rappelle les joies simples du cinéma familial d'antan. Il ne s'agit pas d'un film pour l'éternité, mais d'une fable innocente, d'une douceur qui ne prétend à rien de plus qu'un instant d'évasion.
Un Humour Kitsch et des Performances Mémorables
Le film excelle dans son humour un peu désuet. On en veut pour preuve cette scène cocasse où la sœur, dans une hilarante démonstration de son pouvoir, descend un homme qui avait été suspendu en l'air avant de l’y renvoyer, sans la moindre pitié, pour la même raison. Ces moments, par leur absurdité, confèrent au métrage un charme désarmant.
La participation prestigieuse de Bette Davis et de Christopher Lee est un autre atout indéniable. Leur performance est exquisément caricaturale et pince-sans-rire, et leur présence apporte un sérieux comique qui, par contraste avec le ton général. Ils sont les archétypes de la malice et de la froideur, et leur jeu, d'une perfection dans l'outrance, est hautement divertissant.
Bref, c’est un métrage qui, malgré son scénario d'une simplicité dévastatrice et ses effets spéciaux aujourd'hui datés, conserve une certaine sympathie. C'est une œuvre qui ne prétend à rien, et qui, pour cette raison, nous offre un spectacle à la fois ludique et nostalgique.
De mon temps, les enfants qui désobéissaient avaient une paire de claques