Des années après la guerre, la plus grande honte des Japonais n’est plus d’avoir perdu la guerre, mais que leurs femmes et leurs filles se soient donnés aux soldats américains occupant l’archipel. Elles ont multiplié leurs types de coiffures et leurs accents de voix, au point que la société japonaise a du mal à se sentir encore unifiée. Les métisses sont cachés, mais les rues les sentent venir de loin.
Même totalement ivre, un Japonais retirera ses chaussures à l’entrée de chez lui, ou quelqu’un les lui retirera; aucune puissance en ce monde ne pourrait lui faire oublier les bactéries sur ses chaussures.