Little Boxes
5.4
Little Boxes

Film de Rob Meyer (2017)

Pas déplaisant à suivre mais on reste sur sa faim.


L'intrigue est assez peu nourrie ; les auteurs proposent plusieurs idées intéressantes mais aucune n'est vraiment approfondie. Mais le plus gros problème, c'est le point de vue. On ne sait pas trop si l'auteur est sérieux ou pas quant à la représentation des habitants de cette petite ville : par le biais de ses personnages il les infériorise et il faut attendre la fin pour qu'enfin on ressente un message plus positif (en fait ce sont nos héros new-yorkais qui sont prétentieux), sauf que c'est un peu gros, un peu facile et qu'aucun des deux camps n'est vraiment approfondi pour qu'on puisse mieux comprendre les préjugés de chacun. Puis, dès le début on ressent cette prétention sans que les auteurs n'en fassent quoi que ce soit d'intelligent. L'évolution des personnages est trop rapide : dès le premier jour la femme ne rentre plus et prend de mauvaises habitudes. Tout ce qui tourne autour de l'identité du fils est également sous-développé, d'ailleurs terminer le film sur lui donne l'impression d'un manque de structure, ou d'avoir raté une scène ou deux.


La mise en scène est soignée. Les images sont belles, le travail sonore correct et les acteurs jouent bien. Tout ce travail permet de mieux faire passer cette intrigue assez foireuse. Et puis il y a Melanie Lynskey : elle est la raison pour laquelle j'ai tenté ce film. Je la trouve trop mignonne, trop sexy ! Le moment où elle essaie sa tenue de travail est particulièrement plaisant.


Bref, "Little Boxes" aurait pu être chouette mais le spectateur est comme abandonné en plein milieu du film, parce que l'auteur ne développe rien et part un peu trop dans tous les sens.

Fatpooper
5
Écrit par

Créée

le 26 déc. 2017

Critique lue 667 fois

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 667 fois

D'autres avis sur Little Boxes

Little Boxes
Fatpooper
5

Adaptation

Pas déplaisant à suivre mais on reste sur sa faim. L'intrigue est assez peu nourrie ; les auteurs proposent plusieurs idées intéressantes mais aucune n'est vraiment approfondie. Mais le plus gros...

le 26 déc. 2017

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

121 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

115 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

103 j'aime

55