Un perroquet gris âgé de 90 ans, compagnon d'Édouard Daladier, vient à Prague "témoigner" des accords de Munich. Il est kidnappé par un journaliste tchèque. Ce scénario loufoque occupe les 30 premières minutes du film avant d'être brutalement interrompu par l'annonce à la télévision d'un des acteurs dudit film. Commence alors un faux making of, satire d'un tournage en république tchèque où l'acteur principal développe une allergie, où la coproduction avec la France se révèle inexistante, etc. Et tout cela avec un rappel des faits historiques de 1938 quand l'Angleterre et surtout la France ont trahi la Tchécoslovaquie au moment de Munich. Surprenant film, il faut bien l'avouer, avec un sens de l'humour absurde très tchèque. A condition d'accepter les changements de ton et de focales, Perdu à Munich est assez amusant à voir et même historiquement intéressant. Petr Zelenka, 49 ans, a réalisé 6 longs-métrages.

Cinephile-doux
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le 15 juin 2018

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Cinéphile doux

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