Lust in the Dust
6.2
Lust in the Dust

Film de Paul Bartel (1984)

J'ai découvert Paul Bartel avec "Eating Raoul". Enfin non, avec "Death Race 2000" mais à l'époque je ne m'étais pas intéressé au réalisateur. Après avoir vu "Eating Raoul", là j'ai voulu savoir quel était ce type avec de telles idées. Je me suis ainsi mis en tête de voir ses autres films. Sauf qu'ils sont pas faciles à choper, malheureusement. Mais "Lust in the Dust" était un de ceux qui me tentaient le plus et j'ai réussi à le trouver, youpie !


Comme prévu, il s'agit d'une comédie. Une comédie un peu salace, un peu absurde. Ces éléments ne sont clairement pas assez poussés mais en l'état c'est plus qu'appréciable et on passe donc un bon moment à suivre ces personnages lubriques au phrasé développé. C'est marrant ! Les gags font mouche ! L'intrigue se suit plutôt bien aussi, dommage simplement que l'objectif principal ne soit pas révélé immédiatement. Heureusement les personnages font diversion, ce p'tit monde bien caractérisé est fort sympathique à suivre. les situations sont souvent loufoques et drôles.


La mise en scène est réussie. La caméra est bien située pour mettre en valeur les gags ; le découpage est rythmé, ce qui rend les scènes de dialogues aussi passionnantes que les scènes plus "érotiques". Ce n'est pas du très grand art, mais on voit ce qu'il faut voir, les angles de vue adoptés sont pertinents, moi ça m'suffit amplement. La musique est chouette aussi : quelques passages musicaux découpés trop sobrement à mon goût (disons que cela laisse libre champs aux acteurs) mais dont les paroles font mouche ; le score est plutôt sympa, parfois surprenant par rapport au déroulement de l'action.


Enfin, les acteurs font du bon boulot : Tab Hunter manque un peu de charisme mais il assure malgré tout ; Divine est divine ; Lainie Kazan est à l'aise et pétillante ; Geoffrey Lewis et Henry Silva sont à fond dedans pour notre plus grand plaisir ; Cesar Romero fait bien marrer sans réussir les grimaces aussi bien que les autres acteurs ; Gina Gallego est mignonne et drôle à la fois ; Nedra Volz est une petite vieille pleine d'énergie mais qui reste discrète (quand on pense que Edith Massey a auditionné , si Paul Bartel l'avait prise, le personnage aurait été vachement différent !).


Bref, je me suis bien amusé devant cette petite comédie loufoque.

Fatpooper
7
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le 2 mai 2017

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Fatpooper

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