Court jette.

Il y a deux films d'animation, le film positif au parcours initiatique obligatoire et le film dépressif qui représente 90% des travaux des étudiants en animation, entre les deux c'est le néant ou quasi, ma vie de courgette va dans la seconde catégorie. Et c'est parti pour une enfilade de clichés, un petit garçon seul vie dans les rêves qu'il fait dans sa chambre, sa mère est une alcoolique qui descend les bières les unes derrière les autres vautrée devant la télé. C'est clichés ça....??? Noooooooon! Un jour ou sa mère veut lui donner une bonne raclée (parce qu'il l'a bien mérité ce petit con) le petit garçon ferme la trappe sur sa mère se qui cause sa chute et sa mort, le petit va alors être placé en foyer. Le drame de cette mort va être un bien pour le petit garçon, car les autres vont s'ouvrir à lui.

Le film dur une petite heure, mais malgré sa courte durée il ne m'a pas empêché de regarder souvent bien trop souvent même ma montre, cette avalanche de clichés ne m'a pas captivé par cause de manque d'originalité. Ce n'est pas le sujet mais son traitement qui est remplit de clichés. Ce fameux courgette arrivant dans ce foyer devient inévitablement la nouvelle tête de turc du petit dur du foyer et comme par hasard qui est le voisin de chambrée de courgette? Hein ???? C'est....c'est....c'est... le petit dur, ben oui. Et évidement les deux vont devenir amis. Tout est sans arrêt comme ça, alors oui certain trucs sont drôles, mais alors pour le reste c'est l'alignement de la misère du monde façon gros clichés. Bon la lumière est belle l'animation et les cadrages n'ont rien de transcendent, ça reste de l'animation correct sans plus. Difficile de comprendre l'engouement des médias à la sortie de ce film, ils ne vont certainement jamais au festival d'animation d'Annecy, s'ils y allaient ils verraient des tas et des tas de choses du même calibre dépressif.