Des années après l'Apocalypse, la civilisation se reconstruit tant bien que mal. Max, guerrier solitaire, débarque à Barter Town, ville où les prémices de commerce, de technologie, et de lois, reprennent, du moins en apparence. Car notre héros va se retrouver à nouveau au cœur de rivalités et de brutalités...
L'histoire du projet "Mad Max 3" débute plutôt mal. Le producteur de la franchise, Byron Kennedy, se tue en hélicoptère en repérant des lieux de tournage. Ce qui laisse à George Miller le poste de réalisateur et de producteur. Celui-ci, visiblement moyennement motivé, se fait épaulé par George Ogilvie à la réalisation, et cela s'en ressent. Car "Mad Max Beyond Thunderdome" est clairement le volet le plus faible de la franchise. Son premier acte est pourtant efficace, avec un héros marqué à la peau dure, une ville cauchemardesque, et le fameux dôme et son combat étonnant.
Mais passé cela, le film vire sur de l'aventure bien moins sombre (voire légère par moment !) à la Peter Pan, avec une troupe d'enfants, et ce jusqu'à un dernier acte très artificiel en termes de narration et de péripéties. C'est dommage car il y avait de bonnes idées. Tina Turner a du charisme en reine qui tente de construire une civilisation, aussi dure soit-elle. La poursuite finale est prenante (mais pas autant que celle de "Mad Max 2"), et la BO de Maurice Jarre efficace. Néanmoins tout ceci se suffit pas à compenser les défauts, et "Mad Max Beyond Thunderdome" est à juste titre considéré comme le point bas de la franchise.