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Ce film était présenté dans la catégorie "classique" et j'avais très envie de voir enfin un film avec Shirley Temple. Mon père (qui imposait les films à voir) étant plutôt versé dans les westerns et les films de guerre ne m'a pas donné l'occasion de découvrir la petite Shirley. Une grosse centaine de curieux ont fait le déplacement dans une magnifique salle (trop climatisée) à moitié pleine/vide. Je suis ravie d'avoir fait partie de ceux-là.

La jeune Rebecca est élevée par son oncle et comme la gamine a une voix d'or, il l'exploite plus ou moins en la faisant chanter. Après s'en être débarrassée (je vous passe les détails), elle se retrouve à la campagne chez une tante et sa fille beaucoup plus aimantes et à la suite de circonstances et rebondissements la petite se retrouve, contre l'avis de la tante, propulsée Little miss America pour se produire dans une émission à la radio.

Je suis sortie de la salle joyeuse et vraiment enchantée d'avoir découvert cette petite pépite pleine de peps et de drôlerie. Ce genre de films follement joyeux avait pour mission de redonner le moral aux américains après la crise de 29. Il fait toujours effet 85 ans plus tard. Les quiproquos s'enchaînent entre quelques intermèdes chantés et dansés. C'est également somptueux visuellement dans un noir et blanc tellement lumineux que j'ai eu l'impression de voir le film en couleurs. Evidemment une idylle (très chaste) se noue entre Randoph Scott (très beau) et Gloria Stuart ravissante et âgée alors de 28 ans (il s'agit de la Rose âgée de Titanic). Mais les prouesses, c'est cette gamine de 10 ans qui les effectue. Aussi bonne actrice qu'excellente chanteuse et danseuse de claquettes, elle m'a époustouflée. Ses répliques à double sens souvent sont également un régal.

Je suis surprise de découvrir que le réalisateur Allan Dwan ait réalisé des centaines de films. Je vous invite à visiter son impressionnante filmographie. Impossible de ne pas avoir vu un ou plusieurs de ses films.

Le film est l'adaptation du roman Rebecca du ruisseau ensoleillé (Rebecca of Sunnybrook Farm) de Kate Douglas Wiggin (1903) et porte en France le titre de Mam'zelle vedette.

C'est un bijou, un bonbon, une sucrerie.

LaRouteDuCinema
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le 16 sept. 2023

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