Quelle nostalgie ! Chaque fois que je retombe sur Maman, j'ai raté l'avion !, je me retrouve propulsé directement dans l'esprit de Noël de mon enfance. Ce film est un véritable classique et, même après toutes ces années, il fonctionne toujours à merveille.
- L'idée de base est géniale : le petit Kevin McCallister, agacé par sa famille nombreuse, se retrouve seul à la maison après un oubli monumental. Avouons-le, on a tous rêvé, un instant, d'avoir la maison pour nous. La joie et l'euphorie de Kevin ("J'ai fait disparaître ma famille !") sont communicatives, et on prend plaisir à le voir transformer le chaos initial en une liberté totale, s'empiffrant de glaces et regardant des films de gangsters.
- Mais là où le film excelle, c'est dans le passage à la comédie burlesque et slapstick. L'arrivée des "Casseurs Flotteurs" (Harry et Marv, incarnés par les excellents Joe Pesci et Daniel Stern) est l'occasion d'un festival de pièges tous plus hilarants et créatifsles uns que les autres. Je sais que c'est exagéré, que personne ne survivrait à ça, mais c'est justement ça qui est drôle ! La musique entraînante de John Williams donne un rythme parfait à cette guérilla domestique menée par un enfant de huit ans.
- Certes, certains éléments sont un peu tirés par les cheveux (comment peut-on oublier son enfant ?), et l'aspect très "années 90" peut en faire sourire certains, mais l'émotion est là. L'arc narratif de Kevin, qui apprend l'indépendance et réalise l'importance de sa famille, ainsi que la touchante sous-intrigue avec le vieux voisin Marley, donnent une âme au film.
Conclusion : C'est le film de Noël par excellence, mélange parfait d'humour potache, de chaleur familiale et d'aventures inattendues. Un incontournable qui mérite amplement sa note de 8/10.