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Dans le cinéma allemand d'après-guerre, souvent dédaigné, et dans lequel a principalement brillé Helmut Käutner, les films de Arthur Maria Rabenalt ont le plus souvent emprunté la voie de la légèreté. L'exception notable vient de cette cinquième adaptation du roman Alraune, qui se caractérise surtout par sa lourdeur, autour d'un sujet proche de celui de Frankenstein. Empêché par la censure et par l’Église, le film ne va pas très loin sur les plans de l'horreur et du sexe. Il n'est pas non plus flamboyant, à cause d'une mise en scène assez plate. Hildegard Knef, la fille sans âme, et Erich von Stroheim, en créateur cynique, se contentent d'assurer le minimum syndical.

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le 18 juin 2024

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