le 23 sept. 2017
Sad love in New-York
Considéré par beaucoup comme représentatif de la quintessence du cinéma de Woody Allen, Manhattan est pourtant, sur bien des points, une œuvre atypique. Le splendide prologue concentre toutes ces...
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Parfois, le destin fait que certaines choses se produisent à des moments différents desquels on aurait pensé, et, le visionnage de films n'échappe pas à la règle. Programmé depuis un bout de temps dans ma liste de films courts à visionner, je n'ai pourtant jamais pris le temps de regarder Manhattan. Pour autant c'est à mon plus grand bohneur que j'ai eu la chance de découvrir ce film en salle et non en streaming comme ça aurait du être le cas.
Manhattan m'a conquis sur de nombreux aspects. Le film commence par un homme essayant de décrire la ville de New York à sa façon sans vraiment y parvenir au début, n'arrivant pas à mettre l'accent sur les sentiments qu'il éprouve pour cette ville et ce que suscite cette ville chez lui. Pourtant, c'est exactement ce que va faire Woody Allen à travers ce film, le métrage porte si bien le nom de Manhattan car il représente de manière fidèle la ville de New York, tout comme le narrateur s'essayait à le faire. Les personnages, les scènes, la dynamique du film, l'enchainement des actions et des scenes, tout porte en lui le rythme effréné de la Big Apple.
En effet, les personnages portent New York à travers eux, que ce soit à travers leur personnalité, les relations qu'ils entretiennent. Tout semble se dérouler si vite, si intensément, à travers une infinité d'événements. Il n'y a pas la place pour l'ennui, même les personnages cherchent à tromper l'ennui quitte à tromper leur partenaire par la même occasion. Woody Allen est celui qui porte le plus l'âme de ce film, à travers son personnage raleur, cynique et débordant d'humour, il dicte le rythme des interactions et du film presque à lui seul à tel point qu'il pourrait être une caricature de profile porteur de TDAH tant il donne de la tête à tout va et passe du coq à l'âne en une fraction de seconde.
Le film quant à lui déborde également de cynisme, ce qui provoque son lot de rire sans moderation, à observer ces personnages perdus dans la masse de New York. Par ailleurs, on pourrait reconnaitre du Chaplin à travers cette oeuvre qui joue du bruit de la ville comme ambiance et nous laisse comme seul sens, la vue, pour saisir tout le comique et la légéreté de certaines scènes presque mimées, le tout en noir et blanc.
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Créée
le 7 nov. 2025
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