La vie d'Andreï, professeur et traducteur, part en lambeaux. Sa maîtresse est jalouse de sa femme laquelle ne supporte pas ses mensonges. Son ami danois est arrêté pour ébriété, sa fille part au loin pour deux ans, son voisin le harcèle. Une comédie triste précise le sous-titre de Marathon d'automne. Et le portrait d'un homme lâche et las, à l'image de la société aux temps de Brejnev. Moins drôle et plus amer que les films précédents de Danielya mais tout aussi touchant par son empathie envers la faiblesse humaine, dans la monotonie et parfois l'absurdité de la vie.

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le 3 sept. 2019

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